Histoire à méditer
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Histoire à méditer
Bonjour à toutes et à tous.
Je déposerai ici de temps à autre une histoire sur laquelle chacune et chacun trouvera sujet à méditer.
Il y a déjà un dossier qui est assez similaire dans "L'art du Tibet" prénommé "Légendes et histoires du Tibet", mais cette page-ci s'en détache dans la mesure où les histoires n'auront pas forcement quelque chose à voir avec le Tibet et sa culture.
Je déposerai ici de temps à autre une histoire sur laquelle chacune et chacun trouvera sujet à méditer.
Il y a déjà un dossier qui est assez similaire dans "L'art du Tibet" prénommé "Légendes et histoires du Tibet", mais cette page-ci s'en détache dans la mesure où les histoires n'auront pas forcement quelque chose à voir avec le Tibet et sa culture.
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Re: Histoire à méditer
Les Trois Portes de la Sagesse
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, généreux et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda le Prince.
Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire davantage. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire:
Change le Monde.
C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Ne t'acharne pas sur ce qui ne dépend pas de toi.
Et il disparut. Peu après, le Prince arriva devant une seconde porte. On pouvait y lire:
Change les Autres.
C’était bien là mon intention, pensa-t-il . Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer le autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, que les agissements des autres ne sont pas la cause de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que l’occasion ou le révélateur. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
Tu as raison, dit le Sage. Ce qui se réveille en toi quand tu es face aux autres te révèle quelque chose sur toi-même. Sois reconnaissant envers ceux en compagnie de qui tu sens vibrer en toi joie ou plaisir. Sois-le aussi lorsque émerge en leur présence la frustration ou la souffrance, car à travers cela la Vie te montre où tu en es et le chemin qui te reste à parcourir.
Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots:
Change-toi toi-même.
Si je suis moi-même la source de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer en lui tout ce qui ne lui plaisait pas ou ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelques succès mais aussi de nombreux déboires, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
C’est bien, dit le Sage.
Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de lâcher prise.
C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:
Accepte-toi toi-même.
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. Quand on combat, on devient aveugle se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en harmonie avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
À peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
Accepte les Autres.
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra alors le Vieux Sage.
Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:
Accepte le Monde.
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur Perfection.
C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
C’est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde.
Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
Tu es prêt, maintenant, à franchir le Dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence.
Et le Vieil Homme disparut.
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, généreux et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda le Prince.
Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire davantage. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire:
Change le Monde.
C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Ne t'acharne pas sur ce qui ne dépend pas de toi.
Et il disparut. Peu après, le Prince arriva devant une seconde porte. On pouvait y lire:
Change les Autres.
C’était bien là mon intention, pensa-t-il . Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer le autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, que les agissements des autres ne sont pas la cause de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que l’occasion ou le révélateur. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
Tu as raison, dit le Sage. Ce qui se réveille en toi quand tu es face aux autres te révèle quelque chose sur toi-même. Sois reconnaissant envers ceux en compagnie de qui tu sens vibrer en toi joie ou plaisir. Sois-le aussi lorsque émerge en leur présence la frustration ou la souffrance, car à travers cela la Vie te montre où tu en es et le chemin qui te reste à parcourir.
Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots:
Change-toi toi-même.
Si je suis moi-même la source de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer en lui tout ce qui ne lui plaisait pas ou ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelques succès mais aussi de nombreux déboires, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
C’est bien, dit le Sage.
Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de lâcher prise.
C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:
Accepte-toi toi-même.
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. Quand on combat, on devient aveugle se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en harmonie avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
À peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
Accepte les Autres.
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra alors le Vieux Sage.
Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:
Accepte le Monde.
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur Perfection.
C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
Qu’as-tu appris sur le chemin ?
J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
C’est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde.
Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
Tu es prêt, maintenant, à franchir le Dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence.
Et le Vieil Homme disparut.
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Re: Histoire à méditer
La réalité indestructible
Lama Guendune Rinpoché était un grand maître de méditation. Il a passé plus de trente ans de sa vie en retraite solitaire au Tibet et en Inde. Il était l'un des derniers grands maîtres de l'ancienne génération des lamas tibétains. Tout ce qu'il a enseigné a été expérimenté au cours de ses nombreuses retraites dans les grottes de l'Himalaya et en Inde. Il a représenté la quintessence du yogi pleinement réalisé, et le moine parfaitement pur.
Le bonheur n'a pas à être trouvé
Par le biais de grands efforts et de volonté.
Il est déjà présent dans la détente, l'ouverture et le lâcher prise.
Aucune contrainte.
Il n'y a rien à faire ou à défaire.
Quel que soit ce qui s'élève momentanément et accidentellement dans le corps-esprit
Cela n'a pas de portée réelle du tout,
A très peu de réalité.
Pourquoi s'y identifier, s'y attacher,
Et porter un jugement sur cela ainsi que sur vous-même et les autres?
Il vaut beaucoup mieux tout simplement
Laisser le jeu entier dans son propre mouvement,
Naître et retomber comme des vagues,
Sans «rectifier» les choses ou les manipuler.
Juste remarquer comment tout s'évanouit
Puis réapparaît comme par magie, encore et encore et encore.
Temps sans fin.
C'est seulement notre quête du bonheur
Qui nous empêche de le voir,
Comme un vif arc-en-ciel on lui court après, sans jamais le rattraper
Ou comme un chien qui court après sa propre queue.
Bien que la paix et le bonheur n'aient pas d'existence
En tant que lieu réel ou chose,
Ils sont toujours à portée de main -
Compagnon constant de chaque instant.
Il suffit de ne pas être pris par l'apparente réalité
Des bonnes et mauvaises expériences.
Elles sont comme le temps qui passe aujourd'hui
Tels des arcs-en-ciel dans le firmament.
A vouloir saisir l'insaisissable
Vous vous épuisez en vain,
Mais dès que vous ouvrez et détendez le poing serré de la saisie
L'espace infini est là - ouvert, accueillant, confortable.
Utilisez cet espace - cette liberté et cette aisance naturelle-
Ne cherchez pas ailleurs,
N'allez pas dans la jungle enchevêtrée
A la recherche de l'éléphant du grand éveil
Quand il est déjà à la maison
Tranquillement allongé en face de votre propre foyer.
Il n'y a rien à faire ou à défaire,
Rien à forcer,
Rien que vous n'ayez à vouloir,
Rien ne manque
Tout arrive simplement de lui-même.
Lama Guendune Rinpoché était un grand maître de méditation. Il a passé plus de trente ans de sa vie en retraite solitaire au Tibet et en Inde. Il était l'un des derniers grands maîtres de l'ancienne génération des lamas tibétains. Tout ce qu'il a enseigné a été expérimenté au cours de ses nombreuses retraites dans les grottes de l'Himalaya et en Inde. Il a représenté la quintessence du yogi pleinement réalisé, et le moine parfaitement pur.
Le bonheur n'a pas à être trouvé
Par le biais de grands efforts et de volonté.
Il est déjà présent dans la détente, l'ouverture et le lâcher prise.
Aucune contrainte.
Il n'y a rien à faire ou à défaire.
Quel que soit ce qui s'élève momentanément et accidentellement dans le corps-esprit
Cela n'a pas de portée réelle du tout,
A très peu de réalité.
Pourquoi s'y identifier, s'y attacher,
Et porter un jugement sur cela ainsi que sur vous-même et les autres?
Il vaut beaucoup mieux tout simplement
Laisser le jeu entier dans son propre mouvement,
Naître et retomber comme des vagues,
Sans «rectifier» les choses ou les manipuler.
Juste remarquer comment tout s'évanouit
Puis réapparaît comme par magie, encore et encore et encore.
Temps sans fin.
C'est seulement notre quête du bonheur
Qui nous empêche de le voir,
Comme un vif arc-en-ciel on lui court après, sans jamais le rattraper
Ou comme un chien qui court après sa propre queue.
Bien que la paix et le bonheur n'aient pas d'existence
En tant que lieu réel ou chose,
Ils sont toujours à portée de main -
Compagnon constant de chaque instant.
Il suffit de ne pas être pris par l'apparente réalité
Des bonnes et mauvaises expériences.
Elles sont comme le temps qui passe aujourd'hui
Tels des arcs-en-ciel dans le firmament.
A vouloir saisir l'insaisissable
Vous vous épuisez en vain,
Mais dès que vous ouvrez et détendez le poing serré de la saisie
L'espace infini est là - ouvert, accueillant, confortable.
Utilisez cet espace - cette liberté et cette aisance naturelle-
Ne cherchez pas ailleurs,
N'allez pas dans la jungle enchevêtrée
A la recherche de l'éléphant du grand éveil
Quand il est déjà à la maison
Tranquillement allongé en face de votre propre foyer.
Il n'y a rien à faire ou à défaire,
Rien à forcer,
Rien que vous n'ayez à vouloir,
Rien ne manque
Tout arrive simplement de lui-même.
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Re: Histoire à méditer
Combien pèse un flocon de neige ?
Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? demanda la mésange à la colombe.
Rien d'autre que rien, fut la réponse.
Et la mésange raconta alors à la colombe :
J'étais sur une branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste, comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençais à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3.751.952. Lorsque le 3.751.953ème tomba sur la branche, rien d'autre que rien, comme tu l'as dit, celle-ci cassa.
Sur ce, la mésange s'envola.
La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement : Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix !
Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? demanda la mésange à la colombe.
Rien d'autre que rien, fut la réponse.
Et la mésange raconta alors à la colombe :
J'étais sur une branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste, comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençais à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3.751.952. Lorsque le 3.751.953ème tomba sur la branche, rien d'autre que rien, comme tu l'as dit, celle-ci cassa.
Sur ce, la mésange s'envola.
La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement : Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix !
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Re: Histoire à méditer
L’école de la vie
Un corps t’a été donné… Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée «Vie ».
Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence, il n'y a pas de fautes, seulement des leçons.
La croissance est un processus d'essai et erreur : l'expérimentation. Les expériences « ratées » font tout autant part du processus que celles qui réussissent. ...
Une leçon sera répétée jusqu'à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de «Vie» qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
Comprends bien qu’ « ailleurs » n'est pas meilleur qu' « ici ». Quand ton « ailleurs » est devenu « ici », tu obtiens à nouveau un autre « ailleurs » qui a son tour te semblera meilleur qu' « ici ».
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.....
Ce que tu fais de ta « Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin.
Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder, écouter et faire confiance.
A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci....
Un corps t’a été donné… Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée «Vie ».
Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence, il n'y a pas de fautes, seulement des leçons.
La croissance est un processus d'essai et erreur : l'expérimentation. Les expériences « ratées » font tout autant part du processus que celles qui réussissent. ...
Une leçon sera répétée jusqu'à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de «Vie» qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
Comprends bien qu’ « ailleurs » n'est pas meilleur qu' « ici ». Quand ton « ailleurs » est devenu « ici », tu obtiens à nouveau un autre « ailleurs » qui a son tour te semblera meilleur qu' « ici ».
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.....
Ce que tu fais de ta « Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin.
Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder, écouter et faire confiance.
A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci....
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Re: Histoire à méditer
Avant de juger
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres.
Nous nous disons très souvent : "Ha, si j'étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose !"
Mais avons-nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers… nous serions alors aux prises avec ses connaissances, son instruction, ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts, bref... Nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu'elle ?
Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres.
Nous nous disons très souvent : "Ha, si j'étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose !"
Mais avons-nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers… nous serions alors aux prises avec ses connaissances, son instruction, ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts, bref... Nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu'elle ?
Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.
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Re: Histoire à méditer
Hier, aujourd'hui et demain
Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.
Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.
L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.
Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.
Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.
A chaque jour suffit sa peine.
Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.
Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.
L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.
Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.
Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.
A chaque jour suffit sa peine.
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- Scribe de Montibet
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Re: Histoire à méditer
Comme un voilier
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
Et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit :
« Il est parti !»
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
Pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un prés de moi dit :
«Il est parti !»
Il y en a d'autres qui le voyant poindre à l'horizon,
Et venir vers eux s'exclament avec joie :
«Le voilà !»
C'est cela la mort !
Il n'y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.
William Blake
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
Et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit :
« Il est parti !»
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
Pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un prés de moi dit :
«Il est parti !»
Il y en a d'autres qui le voyant poindre à l'horizon,
Et venir vers eux s'exclament avec joie :
«Le voilà !»
C'est cela la mort !
Il n'y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.
William Blake
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Re: Histoire à méditer
Comblé
J'ai demandé à Dieu la force pour atteindre le succès ;
Il m'a rendu faible afin que j'apprenne humblement à obéir.
J'ai demandé la santé pour faire de grandes choses ;
Il m'a donné l'infirmité pour que je fasse des choses meilleures.
J'ai demandé la richesse pour pouvoir être heureux ;
Il m'a donné la pauvreté pour pouvoir être sage.
J'ai demandé la puissance pour obtenir l'estime des hommes ;
Il m'a donné la faiblesse pour que j'éprouve le besoin de Dieu.
J'ai demandé un compagnon afin de ne pas vivre seul ;
Il m'a donné un cœur afin que je puisse me réjouir de toutes choses.
Je n'ai rien eu de ce que j'avais demandé, mais j'ai reçu tout ce que j'avais espéré.
Presque en dépit de moi-même, les prières que je n'avais pas formulées ont été exaucées.
Je suis parmi les hommes, le plus richement comblé."
Texte gravé dans un institut de réadaptation à New York
J'ai demandé à Dieu la force pour atteindre le succès ;
Il m'a rendu faible afin que j'apprenne humblement à obéir.
J'ai demandé la santé pour faire de grandes choses ;
Il m'a donné l'infirmité pour que je fasse des choses meilleures.
J'ai demandé la richesse pour pouvoir être heureux ;
Il m'a donné la pauvreté pour pouvoir être sage.
J'ai demandé la puissance pour obtenir l'estime des hommes ;
Il m'a donné la faiblesse pour que j'éprouve le besoin de Dieu.
J'ai demandé un compagnon afin de ne pas vivre seul ;
Il m'a donné un cœur afin que je puisse me réjouir de toutes choses.
Je n'ai rien eu de ce que j'avais demandé, mais j'ai reçu tout ce que j'avais espéré.
Presque en dépit de moi-même, les prières que je n'avais pas formulées ont été exaucées.
Je suis parmi les hommes, le plus richement comblé."
Texte gravé dans un institut de réadaptation à New York
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- Scribe de Montibet
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Re: Histoire à méditer
L’empreinte
Savez-vous pourquoi sur nos visages est un sillon creusé entre le bas du nez et le milieu des lèvres ? Ecoutez donc :
Garçon, dit l’histoire, sache que dans la demeure céleste où tu vivais avant de naître tout n’était que silence et savoir. Il fallut un jour la quitter.
À l’heure juste, ton Père d’En Haut t’a dit : « Va ! » Il a ouvert la porte. Tu as découvert devant toi des chemins innombrables, des monts, des plaines, des villes, des forêts. Tu t’es effrayé. Tu as gémi :
Dans ce chaos furieux, comment vais-je survivre ?
Tu dois aller, a répondu ton Père, Quelque chose te manque ici, qui est en bas.
Il t’a serré sur sa poitrine. Tu as senti battre son cœur. Tu as pensé qu’il ne pouvait te chasser de sa bienheureuse maison. Tu lui as dit :
Tout est ici lumière et connaissance. Que me manque-t-il donc ?
Ton Père a murmuré: La nuit, l’incertitude.
Tu ne connaissais pas le sens de ces mots. Tu as crié, tremblant :
Qu’y a-t-il donc de si précieux dans le doute, dans les ténèbres ?
La foi que rien ne prouve, a répondu ton Père, le désir pur, la confiance ignorante. Pour l’atteindre, mon fils, il te faut oublier nos savoirs infinis.
Il a souri. Il a murmuré: Chut! …
Il a posé l’index au travers de ta bouche afin que désormais tu ne puisses plus dire ce que de toujours tu savais. Il t’a poussé dehors… et tu es venu au monde.
Enfant, regarde-toi. Entre le bas du nez et le milieu des lèvres est un sillon creusé.
C’est là l’empreinte de son doigt.
Henri Gougaud
Savez-vous pourquoi sur nos visages est un sillon creusé entre le bas du nez et le milieu des lèvres ? Ecoutez donc :
Garçon, dit l’histoire, sache que dans la demeure céleste où tu vivais avant de naître tout n’était que silence et savoir. Il fallut un jour la quitter.
À l’heure juste, ton Père d’En Haut t’a dit : « Va ! » Il a ouvert la porte. Tu as découvert devant toi des chemins innombrables, des monts, des plaines, des villes, des forêts. Tu t’es effrayé. Tu as gémi :
Dans ce chaos furieux, comment vais-je survivre ?
Tu dois aller, a répondu ton Père, Quelque chose te manque ici, qui est en bas.
Il t’a serré sur sa poitrine. Tu as senti battre son cœur. Tu as pensé qu’il ne pouvait te chasser de sa bienheureuse maison. Tu lui as dit :
Tout est ici lumière et connaissance. Que me manque-t-il donc ?
Ton Père a murmuré: La nuit, l’incertitude.
Tu ne connaissais pas le sens de ces mots. Tu as crié, tremblant :
Qu’y a-t-il donc de si précieux dans le doute, dans les ténèbres ?
La foi que rien ne prouve, a répondu ton Père, le désir pur, la confiance ignorante. Pour l’atteindre, mon fils, il te faut oublier nos savoirs infinis.
Il a souri. Il a murmuré: Chut! …
Il a posé l’index au travers de ta bouche afin que désormais tu ne puisses plus dire ce que de toujours tu savais. Il t’a poussé dehors… et tu es venu au monde.
Enfant, regarde-toi. Entre le bas du nez et le milieu des lèvres est un sillon creusé.
C’est là l’empreinte de son doigt.
Henri Gougaud
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Re: Histoire à méditer
La trace sur le sable
Dans la nuit de Noël, j’ai eu un songe :
Je marchais sur la plage en compagnie du Seigneur,
Nos pas se dessinaient sur le sable, laissant une double empreinte,
La mienne et celle du Seigneur.
L’idée me vint - c'était un songe -
que chacun de nos pas représentait un jour de ma vie.
Un, deux, trois, quatre, cinq...
Ainsi nous continuions à marcher...
Jusqu'à ce que tous mes jours fussent achevés !
Alors, je me suis arrêté, j'ai regardé en arrière :
J'ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin.
Mais je remarquai qu'en certains endroits,
Au lieu de deux empreintes, il n'y en avait plus qu'une !
J'ai revu le film de ma vie.
Et là... Ô surprise !
Les lieux de l'empreinte unique,
correspondaient aux jours les plus sombres de mon existence.
Aux plus difficiles de ma vie :
Jours d'angoisse ou de mauvais vouloir ;
jours d'égoïsme ou de mauvaise humeur ;
jours d'épreuve et de doute ;
jours intenables...
jours où, moi aussi, j'avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, j'osai lui faire des reproches :
« Seigneur tu as dit que tu étais avec moi,
Tous les jours de ma vie, et j'ai accepté de vivre avec Toi.
Pourquoi n'as-tu pas tenu ta promesse ?
Pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments de ma vie ?
Aux jours où j'avais le plus besoin de ta présence ? »
Et le Seigneur m'a répondu :
« Mon fils : Je t’aime ;
J'ai dit que je serais avec toi pendant toute la promenade,
Et que Je ne te laisserais pas une seule minute,
Et Je ne t'ai pas abandonné.
Les jours où tu as vu à peine une trace sur le sable
Furent les jours où Je t'ai porté. »
Adhemar de Barros
Dans la nuit de Noël, j’ai eu un songe :
Je marchais sur la plage en compagnie du Seigneur,
Nos pas se dessinaient sur le sable, laissant une double empreinte,
La mienne et celle du Seigneur.
L’idée me vint - c'était un songe -
que chacun de nos pas représentait un jour de ma vie.
Un, deux, trois, quatre, cinq...
Ainsi nous continuions à marcher...
Jusqu'à ce que tous mes jours fussent achevés !
Alors, je me suis arrêté, j'ai regardé en arrière :
J'ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin.
Mais je remarquai qu'en certains endroits,
Au lieu de deux empreintes, il n'y en avait plus qu'une !
J'ai revu le film de ma vie.
Et là... Ô surprise !
Les lieux de l'empreinte unique,
correspondaient aux jours les plus sombres de mon existence.
Aux plus difficiles de ma vie :
Jours d'angoisse ou de mauvais vouloir ;
jours d'égoïsme ou de mauvaise humeur ;
jours d'épreuve et de doute ;
jours intenables...
jours où, moi aussi, j'avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, j'osai lui faire des reproches :
« Seigneur tu as dit que tu étais avec moi,
Tous les jours de ma vie, et j'ai accepté de vivre avec Toi.
Pourquoi n'as-tu pas tenu ta promesse ?
Pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments de ma vie ?
Aux jours où j'avais le plus besoin de ta présence ? »
Et le Seigneur m'a répondu :
« Mon fils : Je t’aime ;
J'ai dit que je serais avec toi pendant toute la promenade,
Et que Je ne te laisserais pas une seule minute,
Et Je ne t'ai pas abandonné.
Les jours où tu as vu à peine une trace sur le sable
Furent les jours où Je t'ai porté. »
Adhemar de Barros
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- Scribe de Montibet
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- Localisation : Albertville - Savoie - France.
Re: Histoire à méditer
Seigneur, j’ai le temps
Tous les hommes se plaignent de ne pas avoir assez de temps.
C’est qu’ils regardent leur vie avec des yeux trop humains.
On a toujours le temps de faire ce que Dieu nous donne à faire.
Mais il faut être présent totalement dans tous les instants qu’il nous offre.
Je suis sorti, Seigneur,
Dehors les hommes sortaient.
Ils allaient,
Ils venaient,
Ils marchaient,
Ils couraient.
Les vélos couraient,
Les voitures couraient,
Les camions couraient,
La rue courait,
La ville courait,
Tout le monde courait.
Ils couraient pour ne pas perdre de temps.
Ils couraient à la suite du temps,
Pour rattraper le temps.
Pour gagner du temps.
Au-revoir, monsieur,
Excusez-moi,
Je n’ai pas le temps.
Je repasserai,
Je ne puis attendre,
Je n’ai pas le temps.
Je termine cette lettre,
Car je n’ai pas le temps.
J’aurai aimé vous aider,
Mais je n’ai pas le temps.
Je ne puis accepter,
Faute de temps.
Je ne peux réfléchir, lire,
Je suis débordé,
Je n’ai pas le temps.
J’aimerais prier,
Mais je n’ai pas le temps.
Tu comprends, Seigneur,
Ils n’ont pas le temps :
L’enfant, il joue,
Il n’a pas le temps tout de suite...
Plus tard...
L’écolier, il a ses devoirs à faire,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le lycéen, il a ses cours et tellement de travail,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le jeune homme, il fait du sport,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le jeune marié, il a sa maison,
Il doit l’aménager,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le père de famille, il a ses enfants,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Les grands-parents, ils ont leurs petits-enfants,
Ils n’ont pas le temps...
Plus tard...
Ils sont malades... ils ont leurs soins,
Ils n’ont pas le temps...
Plus tard...
Ils sont mourants, ils n’ont...
Trop tard !... ils n’ont plus de temps...
Ainsi les hommes courent tous
Après le temps, Seigneur.
Ils passent sur la terre en courant,
Pressés,
Bousculés,
Surchargés,
Affolés,
Débordés.
Et ils n’y arrivent jamais,
Il leur manque du temps,
Malgré tous leurs efforts,
Il leur manque du temps.
Seigneur, tu as dû te tromper dans tes comptes.
Il y a une erreur générale :
Les heures sont trop courtes,
Les jours sont trop courts,
Les vies sont trop courtes.
Toi qui es hors du temps,
Tu souris, Seigneur, de nous voir nous battre avec lui.
Et tu sais ce que tu fais.
Tu ne te trompes pas lorsque tu distribues le temps aux hommes,
Tu donnes à chacun ,
Le temps de faire ce que tu veux qu’il fasse.
Mais il ne faut pas perdre du temps,
Gaspiller du temps,
Tuer le temps,
Car le temps est un cadeau que tu nous fais,
Mais un cadeau périssable,
Un cadeau qui ne se conserve pas.
Seigneur, j’ai le temps,
J’ai tout mon temps à moi,
Tout le temps que tu me donnes,
Les années de ma vie,
Les journées de ma vie,
Les journées de mes années,
Les heures de mes journées,
Elles sont toutes à moi.
A moi de les remplir, tranquillement, calmement,
Mais de les remplir tout entières, jusqu’au bord,
Pour Te les offrir, et que de leur eau fade,
Tu fasses un vin généreux, comme jadis à Cana, Tu fis pour les noces humaines.
Je ne te demande pas ce soir,
Seigneur, le temps de faire ceci,
Et puis encore cela.
Je te demande la grâce de faire,
Consciencieusement, dans le temps que tu me donnes,
Ce que tu veux que je fasse.
Père Jean-Marie Castelain
Tous les hommes se plaignent de ne pas avoir assez de temps.
C’est qu’ils regardent leur vie avec des yeux trop humains.
On a toujours le temps de faire ce que Dieu nous donne à faire.
Mais il faut être présent totalement dans tous les instants qu’il nous offre.
Je suis sorti, Seigneur,
Dehors les hommes sortaient.
Ils allaient,
Ils venaient,
Ils marchaient,
Ils couraient.
Les vélos couraient,
Les voitures couraient,
Les camions couraient,
La rue courait,
La ville courait,
Tout le monde courait.
Ils couraient pour ne pas perdre de temps.
Ils couraient à la suite du temps,
Pour rattraper le temps.
Pour gagner du temps.
Au-revoir, monsieur,
Excusez-moi,
Je n’ai pas le temps.
Je repasserai,
Je ne puis attendre,
Je n’ai pas le temps.
Je termine cette lettre,
Car je n’ai pas le temps.
J’aurai aimé vous aider,
Mais je n’ai pas le temps.
Je ne puis accepter,
Faute de temps.
Je ne peux réfléchir, lire,
Je suis débordé,
Je n’ai pas le temps.
J’aimerais prier,
Mais je n’ai pas le temps.
Tu comprends, Seigneur,
Ils n’ont pas le temps :
L’enfant, il joue,
Il n’a pas le temps tout de suite...
Plus tard...
L’écolier, il a ses devoirs à faire,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le lycéen, il a ses cours et tellement de travail,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le jeune homme, il fait du sport,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le jeune marié, il a sa maison,
Il doit l’aménager,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Le père de famille, il a ses enfants,
Il n’a pas le temps...
Plus tard...
Les grands-parents, ils ont leurs petits-enfants,
Ils n’ont pas le temps...
Plus tard...
Ils sont malades... ils ont leurs soins,
Ils n’ont pas le temps...
Plus tard...
Ils sont mourants, ils n’ont...
Trop tard !... ils n’ont plus de temps...
Ainsi les hommes courent tous
Après le temps, Seigneur.
Ils passent sur la terre en courant,
Pressés,
Bousculés,
Surchargés,
Affolés,
Débordés.
Et ils n’y arrivent jamais,
Il leur manque du temps,
Malgré tous leurs efforts,
Il leur manque du temps.
Seigneur, tu as dû te tromper dans tes comptes.
Il y a une erreur générale :
Les heures sont trop courtes,
Les jours sont trop courts,
Les vies sont trop courtes.
Toi qui es hors du temps,
Tu souris, Seigneur, de nous voir nous battre avec lui.
Et tu sais ce que tu fais.
Tu ne te trompes pas lorsque tu distribues le temps aux hommes,
Tu donnes à chacun ,
Le temps de faire ce que tu veux qu’il fasse.
Mais il ne faut pas perdre du temps,
Gaspiller du temps,
Tuer le temps,
Car le temps est un cadeau que tu nous fais,
Mais un cadeau périssable,
Un cadeau qui ne se conserve pas.
Seigneur, j’ai le temps,
J’ai tout mon temps à moi,
Tout le temps que tu me donnes,
Les années de ma vie,
Les journées de ma vie,
Les journées de mes années,
Les heures de mes journées,
Elles sont toutes à moi.
A moi de les remplir, tranquillement, calmement,
Mais de les remplir tout entières, jusqu’au bord,
Pour Te les offrir, et que de leur eau fade,
Tu fasses un vin généreux, comme jadis à Cana, Tu fis pour les noces humaines.
Je ne te demande pas ce soir,
Seigneur, le temps de faire ceci,
Et puis encore cela.
Je te demande la grâce de faire,
Consciencieusement, dans le temps que tu me donnes,
Ce que tu veux que je fasse.
Père Jean-Marie Castelain
-
- Sherpa Vénérable
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- Enregistré le : dim. 21 nov. 2010 17:59
- Localisation : Picardie - Oise (Hauts de France !)
Re: Histoire à méditer
Que demander de plus, en effet
-
- Scribe de Montibet
- Messages : 2763
- Enregistré le : sam. 3 sept. 2011 18:19
- Localisation : Albertville - Savoie - France.
Re: Histoire à méditer
La cruche fissurée
Un vendeur d’eau se rend chaque matin à la rivière, remplit ses deux cruches et part vers la ville distribuer l’eau à ses clients. Fissurée, une des cruches perd son eau. Toute neuve, l’autre rapporte plus d’argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.
Un matin, elle décide de se confier à son patron : Tu sais, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l’argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses.
Le lendemain, en route vers la rivière, le patron interpelle sa cruche fissurée : Regarde sur le bord de la route !
C’est joli, et plein de fleurs !
C’est grâce à toi, réplique le patron. C’est toi qui, chaque matin, arrose le bas-côté de la route. J’ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long du chemin. Et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour.
Ne l’oublie jamais : nous sommes tous un peu fissurés mais, si nous le lui demandons, Dieu sait faire des merveilles avec nos faiblesses.
Un vendeur d’eau se rend chaque matin à la rivière, remplit ses deux cruches et part vers la ville distribuer l’eau à ses clients. Fissurée, une des cruches perd son eau. Toute neuve, l’autre rapporte plus d’argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.
Un matin, elle décide de se confier à son patron : Tu sais, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l’argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses.
Le lendemain, en route vers la rivière, le patron interpelle sa cruche fissurée : Regarde sur le bord de la route !
C’est joli, et plein de fleurs !
C’est grâce à toi, réplique le patron. C’est toi qui, chaque matin, arrose le bas-côté de la route. J’ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long du chemin. Et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour.
Ne l’oublie jamais : nous sommes tous un peu fissurés mais, si nous le lui demandons, Dieu sait faire des merveilles avec nos faiblesses.
-
- Sherpa Vénérable
- Messages : 2053
- Enregistré le : dim. 21 nov. 2010 17:59
- Localisation : Picardie - Oise (Hauts de France !)
Re: Histoire à méditer
Cela met du baume sur les fissures !
-
- Scribe de Montibet
- Messages : 2763
- Enregistré le : sam. 3 sept. 2011 18:19
- Localisation : Albertville - Savoie - France.
Re: Histoire à méditer
Je mécarte d'un pas du "but" méditatif des précédent post, mais voila une bien belle rédaction qui pourra trouver sa place ici... je vous laisse en profiter.
Code du Bushido
Je fais du Ciel et de la Terre mes Parents :
La vie entière est source de connaissance, d’expérience et de sagesse.
Tous les êtres et les phénomènes peuvent m’apprendre
C’est à moi d’en profiter par mon ouverture d’esprit,
Ma curiosité et mon désir de connaître, d’apprendre et de vivre.
Mon école est la vie...
Je fais de l’Esprit mon Ami :
Je suis seul responsable de ma connaissance,
De ma compréhension, de mon apprentissage
Par mon entière présence d’esprit, ma concentration totale
Sur le présent dans la pratique du combat et dans la vie...
Je fais des Facultés d’Adaptation mes Principes :
Apprendre des autres, apprendre de notre expérience
Pour mieux faire face aux épreuves du combat et de la vie.
Aucune magie ne peut me donner le bonheur,
Aucun Maître ne peut m’enseigner
Si ce n’est le chemin qui mène à la connaissance de soi...
Je fais de la Soumission mon Dharma :
Je me soumet au destin,
Je me soumet aux principes du combat.
La vie m’apporte des épreuves que je ne peut éviter.
Les principes du combat me permettent de m’adapter
À ces épreuves, au Dharma...
Je fais de l’Égo mon Ennemi :
Il amplifie ou détruit la réalité
Par le sentiment démesuré, le préjugé ou la conviction.
C’est contre « lui » que je dois combattre
Pour percevoir la réalité comme elle est vraiment.
Gagner avant de combattre...
Je fais du Silence de l’Esprit mon Sabre :
Je vide mon esprit du passé et du futur.
Je vide mon esprit de mes préjugés et de mes convictions
Je ne nie rien et je n’affirme rien : je pense sans penser,
L’intuition, la clé de la vrai connaissance.
L’outil ultime de l’adaptation au combat, à la vie...
Je fais de la Volonté et de la Droiture mon Armure :
Le sage n’a pas besoin de loi
Car il respecte LA LOI : le Dharma.
En me donnant corps et esprit à l’apprentissage du combat;
En respectant ses principes;
Je n’aurai jamais rien à me reprocher et serai toujours protégé.
Ainsi, je ne perdrai jamais même si je perds parce que j’apprends...
Je fais de l’Esprit Immuable ma Forteresse :
Fixé sur chaque instant présent de la vie,
L’Esprit immuable me protège des illusions et des remords,
Des rêves et des cauchemars.
Il me permet de vivre pleinement ce que j’ai à vivre
Et d’apprendre tout en demeurant en Harmonie avec l’Univers...
Je fais de l’Honnêteté ma Force :
Par la connaissance de mes forces et de mes faiblesses,
Je peux orienter mon travail
Afin de transformer mes faiblesses en forces ;
Accepter celles que je ne peux transformer et agir en conséquence ;
Exploiter mes forces afin de m’adapter au combat, à l’Ordre Universelle.
Mon honnêteté envers les forces et les faiblesses d’autrui
Me permet d’apprendre, de comprendre et de m’adapter à l’autre
Tout en demeurant en Harmonie avec le Dharma...
Je fais de ma Force Intérieure ma Magie :
Je suis seul responsable de ma victoire en combat et dans la vie
Par mes propres efforts à pratiquer, à connaître,
À comprendre et à appliquer
Les principes du combat le plus intensément possible,
Avec tout mon cœur,
À chaque moment de ma vie.
Chaque pensée, chaque geste, chaque mot influence l’Univers
Positivement ou négativement.
C’est à moi d’équilibrer mon destin...
Je fais du Dharma mon Miracle :
L’opportunité doit être investie avec tout mon être
Comme si c’était ma dernière chance.
J’évite ainsi les remords de l’inaction et j’apprends par l’action...
Tradition japonaise
Code du Bushido
Je fais du Ciel et de la Terre mes Parents :
La vie entière est source de connaissance, d’expérience et de sagesse.
Tous les êtres et les phénomènes peuvent m’apprendre
C’est à moi d’en profiter par mon ouverture d’esprit,
Ma curiosité et mon désir de connaître, d’apprendre et de vivre.
Mon école est la vie...
Je fais de l’Esprit mon Ami :
Je suis seul responsable de ma connaissance,
De ma compréhension, de mon apprentissage
Par mon entière présence d’esprit, ma concentration totale
Sur le présent dans la pratique du combat et dans la vie...
Je fais des Facultés d’Adaptation mes Principes :
Apprendre des autres, apprendre de notre expérience
Pour mieux faire face aux épreuves du combat et de la vie.
Aucune magie ne peut me donner le bonheur,
Aucun Maître ne peut m’enseigner
Si ce n’est le chemin qui mène à la connaissance de soi...
Je fais de la Soumission mon Dharma :
Je me soumet au destin,
Je me soumet aux principes du combat.
La vie m’apporte des épreuves que je ne peut éviter.
Les principes du combat me permettent de m’adapter
À ces épreuves, au Dharma...
Je fais de l’Égo mon Ennemi :
Il amplifie ou détruit la réalité
Par le sentiment démesuré, le préjugé ou la conviction.
C’est contre « lui » que je dois combattre
Pour percevoir la réalité comme elle est vraiment.
Gagner avant de combattre...
Je fais du Silence de l’Esprit mon Sabre :
Je vide mon esprit du passé et du futur.
Je vide mon esprit de mes préjugés et de mes convictions
Je ne nie rien et je n’affirme rien : je pense sans penser,
L’intuition, la clé de la vrai connaissance.
L’outil ultime de l’adaptation au combat, à la vie...
Je fais de la Volonté et de la Droiture mon Armure :
Le sage n’a pas besoin de loi
Car il respecte LA LOI : le Dharma.
En me donnant corps et esprit à l’apprentissage du combat;
En respectant ses principes;
Je n’aurai jamais rien à me reprocher et serai toujours protégé.
Ainsi, je ne perdrai jamais même si je perds parce que j’apprends...
Je fais de l’Esprit Immuable ma Forteresse :
Fixé sur chaque instant présent de la vie,
L’Esprit immuable me protège des illusions et des remords,
Des rêves et des cauchemars.
Il me permet de vivre pleinement ce que j’ai à vivre
Et d’apprendre tout en demeurant en Harmonie avec l’Univers...
Je fais de l’Honnêteté ma Force :
Par la connaissance de mes forces et de mes faiblesses,
Je peux orienter mon travail
Afin de transformer mes faiblesses en forces ;
Accepter celles que je ne peux transformer et agir en conséquence ;
Exploiter mes forces afin de m’adapter au combat, à l’Ordre Universelle.
Mon honnêteté envers les forces et les faiblesses d’autrui
Me permet d’apprendre, de comprendre et de m’adapter à l’autre
Tout en demeurant en Harmonie avec le Dharma...
Je fais de ma Force Intérieure ma Magie :
Je suis seul responsable de ma victoire en combat et dans la vie
Par mes propres efforts à pratiquer, à connaître,
À comprendre et à appliquer
Les principes du combat le plus intensément possible,
Avec tout mon cœur,
À chaque moment de ma vie.
Chaque pensée, chaque geste, chaque mot influence l’Univers
Positivement ou négativement.
C’est à moi d’équilibrer mon destin...
Je fais du Dharma mon Miracle :
L’opportunité doit être investie avec tout mon être
Comme si c’était ma dernière chance.
J’évite ainsi les remords de l’inaction et j’apprends par l’action...
Tradition japonaise
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Re: Histoire à méditer
Quelle est la valeur du temps ?
Pour apprendre la valeur d'une année,
demande à l'étudiant qui a raté un examen.
Pour apprendre la valeur d'un mois,
demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.
Pour apprendre la valeur d'une semaine,
demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.
Pour apprendre la valeur d'une heure,
demande aux fiancés qui attendent de se revoir.
Pour apprendre la valeur d'une minute,
demande à celui qui à rate son train, son bus ou son avion.
Pour apprendre la valeur d'une seconde,
demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.
Pour apprendre la valeur d'une milliseconde,
demande à celui qui a gagne une médaille d'argent aux Jeux Olympiques.
Le temps n'attend personne.
Pour apprendre la valeur d'une année,
demande à l'étudiant qui a raté un examen.
Pour apprendre la valeur d'un mois,
demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.
Pour apprendre la valeur d'une semaine,
demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.
Pour apprendre la valeur d'une heure,
demande aux fiancés qui attendent de se revoir.
Pour apprendre la valeur d'une minute,
demande à celui qui à rate son train, son bus ou son avion.
Pour apprendre la valeur d'une seconde,
demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.
Pour apprendre la valeur d'une milliseconde,
demande à celui qui a gagne une médaille d'argent aux Jeux Olympiques.
Le temps n'attend personne.
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Re: Histoire à méditer
Deux fils
Une ancienne légende arabe raconte qu'un sage homme vivait heureux avec sa famille, une épouse admirable et deux fils chéris. Un jour il dût entreprendre un long voyage de plusieurs jours, et pendant son absence un grave accident provoqua la mort de ses deux fils tant aimés.
La mère sentait son cœur lourd de douleur. Toutefois, étant une femme forte et sage, soutenue par la foi et la confiance en Dieu, elle supporta le drame avec bravoure et dignité.
Elle avait cependant une grande préoccupation à l'esprit : Comment annoncer la triste nouvelle à son mari ? Il avait le cœur fragile et elle avait peur qu'il ne supporte pas le choc. Alors se tournant vers Dieu, elle Lui demanda de l'aider à se sortir de cette triste situation.
Les jours passèrent et son mari rentra de voyage. Il embrassa son épouse et lui demanda des nouvelles de ses deux fils. Elle lui dit qu'ils auraient le temps d'en parler à dîner, mais qu'il prenne d'abord un bon bain.
Après le bain, à table, elle lui demanda comment s'était passé son voyage. Mais il lui demanda encore des nouvelles de ses fils. L'épouse embarrassée lui répondit : - Laisse les garçons. Avant je voudrais que tu m'aides à résoudre un problème qui me parait très important. - Alors, parle, nous allons résoudre ce problème ensemble, lui dit le sage homme. - Quand tu étais absent, un ami est passé nous rendre visite et nous a laissé en garde deux bijoux d'une valeur inestimable, mais ces bijoux sont si merveilleux, que je m'y suis attachée et je n'ai pas très envie de les lui rendre, qu'en penses-tu ?
Le mari lui répondit : - Je ne comprends pas ton comportement. Tu n'as jamais été attirée par ces choses d'apparat, et combien même tu le serais, ces bijoux ne t'appartiennent pas et tu dois les rendre. - Mais je n'arrive pas à me faire à l'idée de les perdre, lui répondit l'épouse.
Le mari lui rétorqua : - On ne peut pas perdre ce que l'on n'a jamais possédé. Tu vas rendre ces bijoux, nous allons le faire ensemble aujourd'hui même.
Sa femme lui répondit : - Très bien mon époux, qu'il soit fait comme tu le veux. Les deux merveilleux bijoux seront rendus à celui qui nous les avait confiés. En vérité c'est déjà fait, car ces bijoux inestimables étaient nos deux fils tant aimés, que Dieu a rappelés à lui.
Le sage homme comprit le message, enlaça sa femme, et sans désespoir ni révolte ils laissèrent couler leurs larmes.
Anonyme
Une ancienne légende arabe raconte qu'un sage homme vivait heureux avec sa famille, une épouse admirable et deux fils chéris. Un jour il dût entreprendre un long voyage de plusieurs jours, et pendant son absence un grave accident provoqua la mort de ses deux fils tant aimés.
La mère sentait son cœur lourd de douleur. Toutefois, étant une femme forte et sage, soutenue par la foi et la confiance en Dieu, elle supporta le drame avec bravoure et dignité.
Elle avait cependant une grande préoccupation à l'esprit : Comment annoncer la triste nouvelle à son mari ? Il avait le cœur fragile et elle avait peur qu'il ne supporte pas le choc. Alors se tournant vers Dieu, elle Lui demanda de l'aider à se sortir de cette triste situation.
Les jours passèrent et son mari rentra de voyage. Il embrassa son épouse et lui demanda des nouvelles de ses deux fils. Elle lui dit qu'ils auraient le temps d'en parler à dîner, mais qu'il prenne d'abord un bon bain.
Après le bain, à table, elle lui demanda comment s'était passé son voyage. Mais il lui demanda encore des nouvelles de ses fils. L'épouse embarrassée lui répondit : - Laisse les garçons. Avant je voudrais que tu m'aides à résoudre un problème qui me parait très important. - Alors, parle, nous allons résoudre ce problème ensemble, lui dit le sage homme. - Quand tu étais absent, un ami est passé nous rendre visite et nous a laissé en garde deux bijoux d'une valeur inestimable, mais ces bijoux sont si merveilleux, que je m'y suis attachée et je n'ai pas très envie de les lui rendre, qu'en penses-tu ?
Le mari lui répondit : - Je ne comprends pas ton comportement. Tu n'as jamais été attirée par ces choses d'apparat, et combien même tu le serais, ces bijoux ne t'appartiennent pas et tu dois les rendre. - Mais je n'arrive pas à me faire à l'idée de les perdre, lui répondit l'épouse.
Le mari lui rétorqua : - On ne peut pas perdre ce que l'on n'a jamais possédé. Tu vas rendre ces bijoux, nous allons le faire ensemble aujourd'hui même.
Sa femme lui répondit : - Très bien mon époux, qu'il soit fait comme tu le veux. Les deux merveilleux bijoux seront rendus à celui qui nous les avait confiés. En vérité c'est déjà fait, car ces bijoux inestimables étaient nos deux fils tant aimés, que Dieu a rappelés à lui.
Le sage homme comprit le message, enlaça sa femme, et sans désespoir ni révolte ils laissèrent couler leurs larmes.
Anonyme
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Re: Histoire à méditer
A lire cette fable, on dirait que le fait de croire en un Dieu absout de tout ressenti de colère, d'injustice... mais évidemment pas de la douleur et du manque.
C'est chouette !
Dommage pour moi donc, qui suis athée.
C'est chouette !
Dommage pour moi donc, qui suis athée.
Re: Histoire à méditer
Coucou.
Je n'ai pas ressenti cela comme ça, mais plutôt comme un partage et une connaissance de l'autre tels que même la plus importante des pertes puisse être annoncée avec douceur, amour et compréhension.
Cette femme connaissait son homme, et grâce à l'amour qui les liait, elle a su lui dire les bonnes choses pour qu'il entende vraiment ce qu'il s'était passé, sans entrer en colère.
J'ai plus ressenti que l'amour de soi, et donc l'amour de l'autre, peut effacer la colère ou le ressenti d'injustice, et non forcément l'amour de dieu. (Cela dépend aussi totalement de ce que nous appelons "Dieu")
Je n'ai pas ressenti cela comme ça, mais plutôt comme un partage et une connaissance de l'autre tels que même la plus importante des pertes puisse être annoncée avec douceur, amour et compréhension.
Cette femme connaissait son homme, et grâce à l'amour qui les liait, elle a su lui dire les bonnes choses pour qu'il entende vraiment ce qu'il s'était passé, sans entrer en colère.
J'ai plus ressenti que l'amour de soi, et donc l'amour de l'autre, peut effacer la colère ou le ressenti d'injustice, et non forcément l'amour de dieu. (Cela dépend aussi totalement de ce que nous appelons "Dieu")
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Re: Histoire à méditer
Oui, Guillaume tu as sans doute raison... J'ai vu le côté sombre de la force... Et du coup je me suis faite l'avocat du diable...
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Re: Histoire à méditer
Une petite nouvelle ?
L'enfer et le paradis
Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. Il lui dit : Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.
Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l'une des portes et lui permit de regarder à l'intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie. Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche. Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.
Dieu dit : Tu viens de voir l'enfer.
Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit. La scène était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant.
Le saint homme dit à Dieu : Je ne comprends pas !
C'est simple, répondit Dieu. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.
L'enfer et le paradis
Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. Il lui dit : Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.
Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l'une des portes et lui permit de regarder à l'intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie. Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche. Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.
Dieu dit : Tu viens de voir l'enfer.
Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit. La scène était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant.
Le saint homme dit à Dieu : Je ne comprends pas !
C'est simple, répondit Dieu. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.
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- Scribe de Montibet
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Re: Histoire à méditer
Tolérances
Au IIIème siècle avant J-C, le grand empereur bouddhiste de l’Inde, Asoka, suivant le noble exemple de la tolérance et de la compréhension, honora et soutint toutes les autres religions de son vaste empire.
Dans un de ses édits gravés dans le roc, dont l’inscription originale est encore lisible aujourd’hui, l’empereur déclarait :
« On ne devrait pas honorer seulement sa propre religion et condamner les religions des autres, mais on devrait honorer les religions des autres pour cette raison-ci ou pour cette raison-là. En agissant ainsi on aide à grandir sa propre religion et on rend aussi service à celles des autres. En agissant autrement, on creuse la tombe de sa propre religion et on fait aussi du mal aux religions des autres. Quiconque honore sa propre religion et condamne les religions des autres, le fait bien entendu par dévotion à sa propre religion, en pensant « je glorifierai ma propre religion ». Mais, au contraire, en agissant ainsi, il nuit gravement à sa propre religion. Ainsi la concorde est bonne : Que tous écoutent et veuillent bien écouter les doctrines des autres religions. »
* * *
Nous pouvons ajouter ici que cet esprit de compréhension sympathique devrait être appliqué aujourd’hui, non seulement en matière de doctrine religieuse, mais aussi bien en matière de doctrine nationales, politiques, sociales et économiques.
Cet esprit de tolérance et de compréhension a été, depuis le début, un des idéaux les plus chers de la culture et de la civilisation bouddhistes. C’est pourquoi on ne rencontre pas un seul exemple de persécution, ni une goutte de sang versé dans la conversion des gens au Bouddhisme, ni dans sa propagation au cours d’une histoire longue de deux mille cinq cents ans.
Au IIIème siècle avant J-C, le grand empereur bouddhiste de l’Inde, Asoka, suivant le noble exemple de la tolérance et de la compréhension, honora et soutint toutes les autres religions de son vaste empire.
Dans un de ses édits gravés dans le roc, dont l’inscription originale est encore lisible aujourd’hui, l’empereur déclarait :
« On ne devrait pas honorer seulement sa propre religion et condamner les religions des autres, mais on devrait honorer les religions des autres pour cette raison-ci ou pour cette raison-là. En agissant ainsi on aide à grandir sa propre religion et on rend aussi service à celles des autres. En agissant autrement, on creuse la tombe de sa propre religion et on fait aussi du mal aux religions des autres. Quiconque honore sa propre religion et condamne les religions des autres, le fait bien entendu par dévotion à sa propre religion, en pensant « je glorifierai ma propre religion ». Mais, au contraire, en agissant ainsi, il nuit gravement à sa propre religion. Ainsi la concorde est bonne : Que tous écoutent et veuillent bien écouter les doctrines des autres religions. »
* * *
Nous pouvons ajouter ici que cet esprit de compréhension sympathique devrait être appliqué aujourd’hui, non seulement en matière de doctrine religieuse, mais aussi bien en matière de doctrine nationales, politiques, sociales et économiques.
Cet esprit de tolérance et de compréhension a été, depuis le début, un des idéaux les plus chers de la culture et de la civilisation bouddhistes. C’est pourquoi on ne rencontre pas un seul exemple de persécution, ni une goutte de sang versé dans la conversion des gens au Bouddhisme, ni dans sa propagation au cours d’une histoire longue de deux mille cinq cents ans.
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- Modératrice de Montibet
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Re: Histoire à méditer
Je pense que cette profonde tolérance est exclusive au bouddhisme et n'est pas présente, ou seulement peut-être dans la théorie, dans les autres religions, auxquelles je suis complètement hermétique pour ma part.
-
- Scribe de Montibet
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Re: Histoire à méditer
La grenouille
Il y avait une fois, une grenouille qui vivait dans un puits. Elle y était née et y avait été élevée. C’était une toute petite grenouille. Or, un jour, une autre grenouille, qui avait vécu au bord de la mer vint à tomber dans ce puits. L’habitante du puits interrogea la nouvelle venue.
- « D’où viens-tu ? »
- « Je viens de la mer », répliqua l’autre.
- « La mer ? Est-elle grande ? »
- « Oh! oui. Elle est très grande. » dit la visiteuse.
- « Serait-elle donc aussi grande que mon puits ? »
- « Comment peux-tu, ma chère amie, comparer la mer avec ton puits ? »
- « Non. Il ne peut rien exister de plus grand que mon puits. »
Cette gaillarde-là ment et il faut l’expulser d’ici. »
Il en est de même de toutes les personnes à l’esprit étroit : Assis au fond de leur petit puits, elles s’imaginent que le monde entier ne saurait être plus grand qu'elle.
Conte tibétain
Il y avait une fois, une grenouille qui vivait dans un puits. Elle y était née et y avait été élevée. C’était une toute petite grenouille. Or, un jour, une autre grenouille, qui avait vécu au bord de la mer vint à tomber dans ce puits. L’habitante du puits interrogea la nouvelle venue.
- « D’où viens-tu ? »
- « Je viens de la mer », répliqua l’autre.
- « La mer ? Est-elle grande ? »
- « Oh! oui. Elle est très grande. » dit la visiteuse.
- « Serait-elle donc aussi grande que mon puits ? »
- « Comment peux-tu, ma chère amie, comparer la mer avec ton puits ? »
- « Non. Il ne peut rien exister de plus grand que mon puits. »
Cette gaillarde-là ment et il faut l’expulser d’ici. »
Il en est de même de toutes les personnes à l’esprit étroit : Assis au fond de leur petit puits, elles s’imaginent que le monde entier ne saurait être plus grand qu'elle.
Conte tibétain
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- Sherpa Vénérable
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- Enregistré le : dim. 21 nov. 2010 17:59
- Localisation : Picardie - Oise (Hauts de France !)
Re: Histoire à méditer
Le lièvre, le chacal, la belette et le singe.
Ce conte est un jataka. Le lièvre sera le bouddha et ses trois amis seront Ananda, Shaliputra et Maugdalalayana. De plus, il illustre la générosité la plus grande qui consiste à donner sa vie.
Dans ce temps-là, de tous les animaux de la forêt, le plus gentil était le lièvre. La fée de ces bois aimait à le voir courir dans la rosée. Elle admirait sa silhouette à la fois forte et élégante. Elle l'écoutait dire un mot affectueux à chacun. La fée savait tout ce qui se passait dans la forêt. Elle entendait tout ce qui se disait même entre l'arbre et l'écorce, même sous les herbes. En fait, elle connaissait les pensées de tous les animaux au moment même où ils les pensaient. Ainsi, elle était au courant que chaque soir le lièvre retrouvait ses trois meilleurs amis, la belette, le chacal, le singe. Chacun racontait ce qu'il avait vu ou fait pendant la journée. Un soir comme chaque soir, les quatre amis étaient réunis et le lièvre dit :
- Demain, nous devrions garder la nourriture que nous trouverons et la donner à plus pauvre que nous.
La chacal, la belette et le singe approuvèrent avec joie.
Dès le petit matin, chacun partit de son côté chercher de bonnes choses à manger.
Son chemin conduisit le chacal devant une hutte. Il regarda à droite, personne, à gauche, non plus. Il n'entendit pas un bruit. Il se faufila à l'intérieur. Il vit un plat avec de la viande cuite et un bol avec du lait caillé. Il cria bien fort :
- A qui est cette viande ? A qui est le caillé ?
Il prêta l'oreille. Personne ne répondit, alors il cria encore deux fois :
- A qui est cette viande ? A qui est le caillé ?
Et, puisque personne ne les réclamait, il les emporta chez lui. Il pensait :
"Je pourrais manger cette viande qui sent délicieusement bon, je pourrais boire ce caillé. Mais non, je m'en prive pour le donner. Quel bon chacal je suis !
La belette trottina le long de la rivière. Dans le sable de la berge, elle dénicha des poissons qu'un pêcheur venait d'y cacher. Elle l'aperçut, entré dans l'eau jusqu'aux genoux. Elle cria :
- A qui sont ces poissons ?
Mais l'homme n'entendait que le murmure de la rivière. Elle demanda encore deux fois :
- A qui sont ces poissons ?
Sans réponse, elle prit les poissons enfilés par les ouïes sur une branche de saule et rentra dans sa maison. Elle pensait :
"Dire que je pourrais manger ces poissons tout frais pêchés. Au lieu de m'en régaler, je vais les donner. Quelle bonne belette je suis !
Le singe bondit d'arbre en arbre jusqu'aux confins de la montagne et découvrit un grand manguier couvert de fruits mûrs. Il cueillit autant de mangues qu'il pouvait en porter et revint à son domicile. Il pensait :
"Je pourrais manger ces fruits exquis, mûrs à point. Mais non, je m'en prive. Quel bon singe je suis !
Cependant, le lièvre n'avait rien trouvé. Rien que des herbes dures et des feuilles sèches.
Le soir tomba, l'obscurité s'étendit sur la forêt. Les premières étoiles parurent.
"Moi je n'ai rien à donner", pensait le lièvre avec tristesse.*
La fée de la forêt se transforma en pauvre homme habillé de haillons, courbé sur un bâton. Quand elle arriva ainsi déguisée devant la demeure du chacal, la pleine lune se levait.
- Pauvre homme, dit le chacal, entre chez moi et mange à ta faim. Voici de la viande et du lait caillé.
- Garde-les-moi, répondit la fée, je vais revenir.
Elle parvint devant le domaine de la belette qui l'invita :
- Entre et régale-toi de mes beaux poissons.
- Garde-les-moi, je vais revenir, dit la fée.
Elle arriva devant la maison du singe qui lui dit :
- Entre, pauvre homme, et accepte ces mangues...
- Garde-les-moi, répondit la fée, je vais revenir.
A présent, la peine lune s'élevait au-dessus des bois ; de sa rondeur parfaite, la clarté s'écoulait comme du lait.
Le lièvre aperçut le faux mendiant et se leva :
- Ami, lui dit-il, je n'ai rien à te donner. Rassemble des brindilles et des branches, dresse-les pour faire un feu. Quand les flammes crépiteront, je m'y jetterai et tu pourras, ce soir, manger la chair d'un lièvre.
Quand le feu fut allumé, le lièvre prit son élan et bondit au milieu du brasier.
- Mais que ce passe-t-il ? s'écria-t-il. Ce feu ne me brûle pas ! Ces étincelles sont comme des gouttes d'eau dans une cascade.
La fée abandonna son aspect de vieil homme et parut dans toute sa splendeur.
-Elles ne te brûleront pas, petit lièvre. Ces flammes sont magiques. Tu m'as donné ce que chacun de nous a de plus cher, de plus précieux, sa propre vie. C'est la plus grande des bontés. Et je veux que sur terre on garde à jamais le souvenir de ta générosité.
La fée saisit un brandon dans le foyer. Elle se releva, s'étira, le bras tendu. Elle grandit, grandit jusqu'à pouvoir toucher le disque étincelant de la lune, et elle y dessina la silhouette forte et élégante du lièvre.
Depuis ce temps, à chaque nuit de pleine lune, on peut voir les deux longues oreilles du lièvre, son corps prêt à bondir et nous rappeler sa bonté.
Ce conte est un jataka. Le lièvre sera le bouddha et ses trois amis seront Ananda, Shaliputra et Maugdalalayana. De plus, il illustre la générosité la plus grande qui consiste à donner sa vie.
Dans ce temps-là, de tous les animaux de la forêt, le plus gentil était le lièvre. La fée de ces bois aimait à le voir courir dans la rosée. Elle admirait sa silhouette à la fois forte et élégante. Elle l'écoutait dire un mot affectueux à chacun. La fée savait tout ce qui se passait dans la forêt. Elle entendait tout ce qui se disait même entre l'arbre et l'écorce, même sous les herbes. En fait, elle connaissait les pensées de tous les animaux au moment même où ils les pensaient. Ainsi, elle était au courant que chaque soir le lièvre retrouvait ses trois meilleurs amis, la belette, le chacal, le singe. Chacun racontait ce qu'il avait vu ou fait pendant la journée. Un soir comme chaque soir, les quatre amis étaient réunis et le lièvre dit :
- Demain, nous devrions garder la nourriture que nous trouverons et la donner à plus pauvre que nous.
La chacal, la belette et le singe approuvèrent avec joie.
Dès le petit matin, chacun partit de son côté chercher de bonnes choses à manger.
Son chemin conduisit le chacal devant une hutte. Il regarda à droite, personne, à gauche, non plus. Il n'entendit pas un bruit. Il se faufila à l'intérieur. Il vit un plat avec de la viande cuite et un bol avec du lait caillé. Il cria bien fort :
- A qui est cette viande ? A qui est le caillé ?
Il prêta l'oreille. Personne ne répondit, alors il cria encore deux fois :
- A qui est cette viande ? A qui est le caillé ?
Et, puisque personne ne les réclamait, il les emporta chez lui. Il pensait :
"Je pourrais manger cette viande qui sent délicieusement bon, je pourrais boire ce caillé. Mais non, je m'en prive pour le donner. Quel bon chacal je suis !
La belette trottina le long de la rivière. Dans le sable de la berge, elle dénicha des poissons qu'un pêcheur venait d'y cacher. Elle l'aperçut, entré dans l'eau jusqu'aux genoux. Elle cria :
- A qui sont ces poissons ?
Mais l'homme n'entendait que le murmure de la rivière. Elle demanda encore deux fois :
- A qui sont ces poissons ?
Sans réponse, elle prit les poissons enfilés par les ouïes sur une branche de saule et rentra dans sa maison. Elle pensait :
"Dire que je pourrais manger ces poissons tout frais pêchés. Au lieu de m'en régaler, je vais les donner. Quelle bonne belette je suis !
Le singe bondit d'arbre en arbre jusqu'aux confins de la montagne et découvrit un grand manguier couvert de fruits mûrs. Il cueillit autant de mangues qu'il pouvait en porter et revint à son domicile. Il pensait :
"Je pourrais manger ces fruits exquis, mûrs à point. Mais non, je m'en prive. Quel bon singe je suis !
Cependant, le lièvre n'avait rien trouvé. Rien que des herbes dures et des feuilles sèches.
Le soir tomba, l'obscurité s'étendit sur la forêt. Les premières étoiles parurent.
"Moi je n'ai rien à donner", pensait le lièvre avec tristesse.*
La fée de la forêt se transforma en pauvre homme habillé de haillons, courbé sur un bâton. Quand elle arriva ainsi déguisée devant la demeure du chacal, la pleine lune se levait.
- Pauvre homme, dit le chacal, entre chez moi et mange à ta faim. Voici de la viande et du lait caillé.
- Garde-les-moi, répondit la fée, je vais revenir.
Elle parvint devant le domaine de la belette qui l'invita :
- Entre et régale-toi de mes beaux poissons.
- Garde-les-moi, je vais revenir, dit la fée.
Elle arriva devant la maison du singe qui lui dit :
- Entre, pauvre homme, et accepte ces mangues...
- Garde-les-moi, répondit la fée, je vais revenir.
A présent, la peine lune s'élevait au-dessus des bois ; de sa rondeur parfaite, la clarté s'écoulait comme du lait.
Le lièvre aperçut le faux mendiant et se leva :
- Ami, lui dit-il, je n'ai rien à te donner. Rassemble des brindilles et des branches, dresse-les pour faire un feu. Quand les flammes crépiteront, je m'y jetterai et tu pourras, ce soir, manger la chair d'un lièvre.
Quand le feu fut allumé, le lièvre prit son élan et bondit au milieu du brasier.
- Mais que ce passe-t-il ? s'écria-t-il. Ce feu ne me brûle pas ! Ces étincelles sont comme des gouttes d'eau dans une cascade.
La fée abandonna son aspect de vieil homme et parut dans toute sa splendeur.
-Elles ne te brûleront pas, petit lièvre. Ces flammes sont magiques. Tu m'as donné ce que chacun de nous a de plus cher, de plus précieux, sa propre vie. C'est la plus grande des bontés. Et je veux que sur terre on garde à jamais le souvenir de ta générosité.
La fée saisit un brandon dans le foyer. Elle se releva, s'étira, le bras tendu. Elle grandit, grandit jusqu'à pouvoir toucher le disque étincelant de la lune, et elle y dessina la silhouette forte et élégante du lièvre.
Depuis ce temps, à chaque nuit de pleine lune, on peut voir les deux longues oreilles du lièvre, son corps prêt à bondir et nous rappeler sa bonté.
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Re: Histoire à méditer
Voici une histoire très, très courte sur
un bref moment
Les yogins de l’hindouisme décrivent le plus court des moments que l’on puisse concevoir (en qualité d’homme) égale au temps que prend la lame d’un sabre aiguisé pour passer entre la première et la deuxième feuille de trois cent feuilles de bananier empilées et qui doivent être tranchées d’un seul coup de lame.
Ce temps est une très bonne chose à méditer.
un bref moment
Les yogins de l’hindouisme décrivent le plus court des moments que l’on puisse concevoir (en qualité d’homme) égale au temps que prend la lame d’un sabre aiguisé pour passer entre la première et la deuxième feuille de trois cent feuilles de bananier empilées et qui doivent être tranchées d’un seul coup de lame.
Ce temps est une très bonne chose à méditer.
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Re: Histoire à méditer
Sujet de méditation sur notre connaissance:
rig pa
Supposons, que les facultés de connaissance d'un bouddha soient semblables à la totalité de l'espace.
Dans ce cas, celles des bodhisattvas seraient comparables au volume qu'occupe une pièce d'une maison, celles des êtres ayant certaines réalisations, comme les arhats, semblables au contenu d'un verre, tandis que celles des personnes ordinaires les plus intelligentes, les plus savantes et les plus cultivées n'occuperaient pas plus que le chas d'une aiguille.
rig pa
Supposons, que les facultés de connaissance d'un bouddha soient semblables à la totalité de l'espace.
Dans ce cas, celles des bodhisattvas seraient comparables au volume qu'occupe une pièce d'une maison, celles des êtres ayant certaines réalisations, comme les arhats, semblables au contenu d'un verre, tandis que celles des personnes ordinaires les plus intelligentes, les plus savantes et les plus cultivées n'occuperaient pas plus que le chas d'une aiguille.
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Re: Histoire à méditer
Hier soir, j'ai regardé le DVD de "Little buddha"et j'ai souris devant de la simplicité de cette définition sur la méditation, donnée par le lama au jeune élu.
"Etre en méditation, méditer, c’est s'habituer et se familiariser à être tranquille et totalement détendu, à ne plus être attentif aux personnes et aux choses autour de nous. Que l’esprit puisse être libéré et s’envoler comme un oiseau, alors on voit ses propres pensées comme on peut voir les nuages passer dans le ciel. Si nous savions méditer correctement, nous pourrions atteindre l’illumination".
"Etre en méditation, méditer, c’est s'habituer et se familiariser à être tranquille et totalement détendu, à ne plus être attentif aux personnes et aux choses autour de nous. Que l’esprit puisse être libéré et s’envoler comme un oiseau, alors on voit ses propres pensées comme on peut voir les nuages passer dans le ciel. Si nous savions méditer correctement, nous pourrions atteindre l’illumination".
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Re: Histoire à méditer
Un équilibre délicat
Dans la méditation, comme dans tous les arts, un équilibre délicat doit être trouvé entre détente et vigilance.
Un jour, un moine du nom de Shrona étudiait la méditation avec l’un des plus proches du Bouddha. Il avait de la difficulté à trouver l’état d’esprit juste. Il essayait de toutes ses forces de se concentrer, ce qui lui causait des maux de tête. Puis il relâchait son esprit au point qu’il s’endormait. Finalement, il demanda l’aide du Bouddha. Sachant que Shrona avait été un musicien célèbre avant de devenir moine, le Bouddha lui posa cette question :
« N’étais-tu pas un joueur de vina quand tu étais laïc ? »
Shrona acquiesça.
« Quand tirais-tu le meilleur de ton instrument ? Etait-ce lorsque les cordes étaient très tendues, ou lorsqu’elles étaient très lâches ? »
« Ni l’un ni l’autre, dit Shrona : quand elles avaient la tension juste, sans être ni trop tendues ni trop lâches. »
« Eh bien, il en va exactement de même de ton esprit, » lui répondit le Bouddha. « Vigilance, vigilance, mais aussi détente, détente. Ceci est un point crucial pour la vue de la méditation. Eveille ta vigilance, mais soit en même temps détendu, tellement détendu qu’en fait tu ne t’attaches même pas à l’idée de détente ».
Dans la méditation, comme dans tous les arts, un équilibre délicat doit être trouvé entre détente et vigilance.
Un jour, un moine du nom de Shrona étudiait la méditation avec l’un des plus proches du Bouddha. Il avait de la difficulté à trouver l’état d’esprit juste. Il essayait de toutes ses forces de se concentrer, ce qui lui causait des maux de tête. Puis il relâchait son esprit au point qu’il s’endormait. Finalement, il demanda l’aide du Bouddha. Sachant que Shrona avait été un musicien célèbre avant de devenir moine, le Bouddha lui posa cette question :
« N’étais-tu pas un joueur de vina quand tu étais laïc ? »
Shrona acquiesça.
« Quand tirais-tu le meilleur de ton instrument ? Etait-ce lorsque les cordes étaient très tendues, ou lorsqu’elles étaient très lâches ? »
« Ni l’un ni l’autre, dit Shrona : quand elles avaient la tension juste, sans être ni trop tendues ni trop lâches. »
« Eh bien, il en va exactement de même de ton esprit, » lui répondit le Bouddha. « Vigilance, vigilance, mais aussi détente, détente. Ceci est un point crucial pour la vue de la méditation. Eveille ta vigilance, mais soit en même temps détendu, tellement détendu qu’en fait tu ne t’attaches même pas à l’idée de détente ».