Photos : Marianne Chaud (Ladakh-Zanskar)
Posté : jeu. 13 sept. 2012 15:20
Bonjour à toutes et à tous.
Ce nouveau topic voit le jour pour vous présenter une personne atypique (ainsi que son travail) qui trouvera sa place ici :
Marianne Chaud
Marianne Chaud, née en 1976 à Briançon, est originaire de Puy-Saint-Vincent (au sud du massif des Écrins dans les Alpes). C’est dans son bastion familial qu’elle a grandi et réside, s’adonnant à l’alpinisme et à l’escalade (deux passions qui ne l’ont jamais quittée). À l’âge de 14 ans, elle part découvrir d’autres montagnes : celles du Haut-Atlas marocain.
En 1996, à 20 ans seulement, Marianne Chaud voyage en Inde et développe une curiosité et une immense attirance pour ce pays ; aussi prépare-t-elle, en parallèle à ses études un diplôme d’études indiennes et apprend-elle l’hindi.
En 1998, elle séjourne durant une année entière à Bombay, dans une famille indienne, pour réaliser son mémoire de maîtrise sur les théâtres folkloriques indiens. Au cours de ce séjour, elle voyage dans divers secteurs de l’Himalaya indien, découvre la culture bouddhiste et décide de centrer ses études sur une région : le Ladakh-Zanskar.
( Pour information sur le Zanskar : http://www.montibet.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=757 )
En 1999, Marianne Chaud sillonne pendant six mois les vallées de ces anciens royaumes bouddhistes. De village en village, de maison en maison, elle collecte des informations. Commencent alors une immersion profonde dans cette région et un attachement très fort pour cette culture et ces habitants. Pendant sept ans elle y retourne chaque année, de quatre à six mois (à toutes les saisons). Habitant chez des familles, elle apprend la langue locale (un dialecte tibéto-birman), adopte les règles et les comportements autochtones, participe aux travaux agricoles et domestiques, observe et questionne, inlassablement. En s’intégrant dans des villages, elle tisse des liens affectifs et son intérêt intellectuel pour cette région s’enrichit peu à peu d’une véritable expérience personnelle. Les habitants lui donnent le prénom ladakhi d’Angmo, qui signifie « Celle qui est capable d’agir », et il lui semble parfois avoir toujours vécu parmi eux.
En France, souhaitant faire partager son goût et sa connaissance pour le Ladakh-Zanskar, Marianne Chaud donne des conférences.
En 2004, en tant que spécialiste scientifique elle participe à l’émission Ushuaïa-Nature sur le Ladakh. Aux côtés de Nicolas Hulot, elle explique les fondements du bouddhisme, le mode de vie des nomades et des villageois ladakhis.
En 2005-2006, Marianne Chaud travaille avec une maison de production française, à la réalisation d’un documentaire sur la vie des femmes au Zanskar. « Devenir une femme au Zanskar » a été diffusé sur France 5 en mai 2007. Ce premier tournage lui fait prendre conscience de la richesse des images pour rendre compte des complexités culturelles, aussi décide-t-elle de réaliser seule un autre documentaire.
De juillet à octobre 2006, Marianne Chaud retourne au Zanskar, dans le village de Sking. Équipée d’une caméra-micro, elle filme seule le déroulement des moissons ainsi que l’évolution des relations qu’elle noue avec les villageois.
Ce documentaire, « Himalaya, la terre des femmes », est diffusé sur Arte en juillet 2008.
L’année suivante, elle réalise « Himalaya, le chemin du ciel », (tourné essentiellement au monastère de Phuktal), qui remporte le même succès d’audience.
À l’issue d’un nouveau tournage de six mois avec les derniers nomades des hauts plateaux du Karnak (dans le sud-est du Ladakh), Marianne Chaud présente en salle en avril 2012, son dernier film : « La Nuit nomade ».
Je ne dispose actuellement que d’un seul de ses reportages : « Himalaya, le chemin du ciel ». Mais, selon mes possibilités de réunir cette superbe collection, je pense que je préparerai par la suite un petit topic de présentation pour chaque documentaire séparé.
Voici à suivre une petite galerie de photos.
Ce nouveau topic voit le jour pour vous présenter une personne atypique (ainsi que son travail) qui trouvera sa place ici :
Marianne Chaud
Marianne Chaud, née en 1976 à Briançon, est originaire de Puy-Saint-Vincent (au sud du massif des Écrins dans les Alpes). C’est dans son bastion familial qu’elle a grandi et réside, s’adonnant à l’alpinisme et à l’escalade (deux passions qui ne l’ont jamais quittée). À l’âge de 14 ans, elle part découvrir d’autres montagnes : celles du Haut-Atlas marocain.
En 1996, à 20 ans seulement, Marianne Chaud voyage en Inde et développe une curiosité et une immense attirance pour ce pays ; aussi prépare-t-elle, en parallèle à ses études un diplôme d’études indiennes et apprend-elle l’hindi.
En 1998, elle séjourne durant une année entière à Bombay, dans une famille indienne, pour réaliser son mémoire de maîtrise sur les théâtres folkloriques indiens. Au cours de ce séjour, elle voyage dans divers secteurs de l’Himalaya indien, découvre la culture bouddhiste et décide de centrer ses études sur une région : le Ladakh-Zanskar.
( Pour information sur le Zanskar : http://www.montibet.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=757 )
En 1999, Marianne Chaud sillonne pendant six mois les vallées de ces anciens royaumes bouddhistes. De village en village, de maison en maison, elle collecte des informations. Commencent alors une immersion profonde dans cette région et un attachement très fort pour cette culture et ces habitants. Pendant sept ans elle y retourne chaque année, de quatre à six mois (à toutes les saisons). Habitant chez des familles, elle apprend la langue locale (un dialecte tibéto-birman), adopte les règles et les comportements autochtones, participe aux travaux agricoles et domestiques, observe et questionne, inlassablement. En s’intégrant dans des villages, elle tisse des liens affectifs et son intérêt intellectuel pour cette région s’enrichit peu à peu d’une véritable expérience personnelle. Les habitants lui donnent le prénom ladakhi d’Angmo, qui signifie « Celle qui est capable d’agir », et il lui semble parfois avoir toujours vécu parmi eux.
En France, souhaitant faire partager son goût et sa connaissance pour le Ladakh-Zanskar, Marianne Chaud donne des conférences.
En 2004, en tant que spécialiste scientifique elle participe à l’émission Ushuaïa-Nature sur le Ladakh. Aux côtés de Nicolas Hulot, elle explique les fondements du bouddhisme, le mode de vie des nomades et des villageois ladakhis.
En 2005-2006, Marianne Chaud travaille avec une maison de production française, à la réalisation d’un documentaire sur la vie des femmes au Zanskar. « Devenir une femme au Zanskar » a été diffusé sur France 5 en mai 2007. Ce premier tournage lui fait prendre conscience de la richesse des images pour rendre compte des complexités culturelles, aussi décide-t-elle de réaliser seule un autre documentaire.
De juillet à octobre 2006, Marianne Chaud retourne au Zanskar, dans le village de Sking. Équipée d’une caméra-micro, elle filme seule le déroulement des moissons ainsi que l’évolution des relations qu’elle noue avec les villageois.
Ce documentaire, « Himalaya, la terre des femmes », est diffusé sur Arte en juillet 2008.
L’année suivante, elle réalise « Himalaya, le chemin du ciel », (tourné essentiellement au monastère de Phuktal), qui remporte le même succès d’audience.
À l’issue d’un nouveau tournage de six mois avec les derniers nomades des hauts plateaux du Karnak (dans le sud-est du Ladakh), Marianne Chaud présente en salle en avril 2012, son dernier film : « La Nuit nomade ».
Je ne dispose actuellement que d’un seul de ses reportages : « Himalaya, le chemin du ciel ». Mais, selon mes possibilités de réunir cette superbe collection, je pense que je préparerai par la suite un petit topic de présentation pour chaque documentaire séparé.
Voici à suivre une petite galerie de photos.