Culture : Le yarsagumbu
Posté : jeu. 26 avr. 2012 20:50
Bonjour à toute et à tous.
Voici un topic plutôt original sur le
yarsagumbu
Le yarsagumbu c’est la combinaison unique d’un ver-chenille jaune et d’un champignon. Son nom tibétain signifie, herbe d’été, insecte d’hiver. En effet, le yarsa gum'on est un ver de terre d'altitude que l’on trouve uniquement dans les régions du Dolpo, du Tibet, du Bhoutan et du Népal (vivant entre 3000 et 5000 mètres d’altitude) dans lequel pousse progressivement et se développe un champignon (le gumbu).
Initialement, ce champignon contamine le sol par ses spores microscopiques, en creusant ses galeries, le ver les mange puis le gumbu se développe dans son organisme. Le parasite utilise l’énergie du ver et lorsque que la plante n’a plus de place et à épuisé toutes les ressources organique de son hôte, le ver sèche et une petite racine de quelques centimètres s’en dégage (par l’éclatement de la tête du malheureux insecte) pour rejoindre l’air libre.
A chaque fonte des neiges (de mai à fin juin), moment de la cueillette et de la récolte de cette « bête, mi-racine mi-animal », ces différentes régions de l'Himalaya au climat rigoureux attirent des dizaines de milliers de gens en quête de fortune. Lors de cette saison de cueillette, les villages, les écoles, les administrations sont vides, les acteurs de cette incroyable aventure humaine, vident à 95% les petites villes situées au pied des immenses montagnes. On raconte que seules les personnes très âgées restent au village, à tel point qu'il n'y a plus personne pour incinérer les morts.
Et malgré des conditions très dures dues aux tempêtes de neige et à un froid qui persiste encore très tard dans la journée, tout le monde est dans la montagne à la recherche de cette fameuse plante mi-chenille, mi-champignon. Au menu de ces « chercheurs d'or » de l'Himalaya, des heures et des heures, courbés, avalant 1000 à 1500 mètres de dénivelé dans la journée pour repérer une petite tige de quelques centimètres au milieu des feuillages et la cueillir.
Les bons jours, ils peuvent en récolter une trentaine , les mauvais… aucun.
Surnommé Himalaya's viagra, les vertus réputés du yarsagumbu sont soi-disant aphrodisiaques. Le yarsagumbu soigne également la migraine, les maux d’estomac et de nombreuses autres maladies. En outre, il procure beaucoup d’énergie, mais c'est surtout, pour les Chinois, un élixir de jeunesse. En Chine, si vous voulez faire plaisir à quelqu'un, le yarsagumbu est un cadeau idéal. Il se sert en soupe et à le goût de simple champignon.
Le yarsagumbu est donc un commerce très lucratif dans les régions les plus rudes et les plus isolées du Népal où il pousse. Un bon récolteur peut se faire en quelques semaines le salaire d'un an, voir plus. Pour cette population, c'est le seul moyen de se faire de l'argent, car le reste, ils le troquent.
Si cette plante-animal unique au monde attire autant de chercheurs, c’est parce qu'elle est plus chère que l'or. Le kilo se monnaye jusqu'à 50.000 euros.
Avant, elle était réservée aux empereurs chinois, mais l'émergence de nouveaux-riches a explosé la demande depuis quelques années. Résultat, le prix a été multiplié par vingt en dix ans ! Un kilo de yarsagumbu peux se revendre jusqu'à 2000 euros et l'on en ramasse plusieurs dizaines de kilos chaque saison. En 2011, le cours officiel était de 1.5 euro pour 1 yarsagumbu. Suivant la taille et la qualité du produit, il est peut être revendu jusqu’à 2800 euros le kilo.
Les Japonais (extrêmement friands) ont essayé de le cultiver en recréant les conditions himalayennes, mais n’ont jamais réussi.
Voici quelque image :
Voici un topic plutôt original sur le
yarsagumbu
Le yarsagumbu c’est la combinaison unique d’un ver-chenille jaune et d’un champignon. Son nom tibétain signifie, herbe d’été, insecte d’hiver. En effet, le yarsa gum'on est un ver de terre d'altitude que l’on trouve uniquement dans les régions du Dolpo, du Tibet, du Bhoutan et du Népal (vivant entre 3000 et 5000 mètres d’altitude) dans lequel pousse progressivement et se développe un champignon (le gumbu).
Initialement, ce champignon contamine le sol par ses spores microscopiques, en creusant ses galeries, le ver les mange puis le gumbu se développe dans son organisme. Le parasite utilise l’énergie du ver et lorsque que la plante n’a plus de place et à épuisé toutes les ressources organique de son hôte, le ver sèche et une petite racine de quelques centimètres s’en dégage (par l’éclatement de la tête du malheureux insecte) pour rejoindre l’air libre.
A chaque fonte des neiges (de mai à fin juin), moment de la cueillette et de la récolte de cette « bête, mi-racine mi-animal », ces différentes régions de l'Himalaya au climat rigoureux attirent des dizaines de milliers de gens en quête de fortune. Lors de cette saison de cueillette, les villages, les écoles, les administrations sont vides, les acteurs de cette incroyable aventure humaine, vident à 95% les petites villes situées au pied des immenses montagnes. On raconte que seules les personnes très âgées restent au village, à tel point qu'il n'y a plus personne pour incinérer les morts.
Et malgré des conditions très dures dues aux tempêtes de neige et à un froid qui persiste encore très tard dans la journée, tout le monde est dans la montagne à la recherche de cette fameuse plante mi-chenille, mi-champignon. Au menu de ces « chercheurs d'or » de l'Himalaya, des heures et des heures, courbés, avalant 1000 à 1500 mètres de dénivelé dans la journée pour repérer une petite tige de quelques centimètres au milieu des feuillages et la cueillir.
Les bons jours, ils peuvent en récolter une trentaine , les mauvais… aucun.
Surnommé Himalaya's viagra, les vertus réputés du yarsagumbu sont soi-disant aphrodisiaques. Le yarsagumbu soigne également la migraine, les maux d’estomac et de nombreuses autres maladies. En outre, il procure beaucoup d’énergie, mais c'est surtout, pour les Chinois, un élixir de jeunesse. En Chine, si vous voulez faire plaisir à quelqu'un, le yarsagumbu est un cadeau idéal. Il se sert en soupe et à le goût de simple champignon.
Le yarsagumbu est donc un commerce très lucratif dans les régions les plus rudes et les plus isolées du Népal où il pousse. Un bon récolteur peut se faire en quelques semaines le salaire d'un an, voir plus. Pour cette population, c'est le seul moyen de se faire de l'argent, car le reste, ils le troquent.
Si cette plante-animal unique au monde attire autant de chercheurs, c’est parce qu'elle est plus chère que l'or. Le kilo se monnaye jusqu'à 50.000 euros.
Avant, elle était réservée aux empereurs chinois, mais l'émergence de nouveaux-riches a explosé la demande depuis quelques années. Résultat, le prix a été multiplié par vingt en dix ans ! Un kilo de yarsagumbu peux se revendre jusqu'à 2000 euros et l'on en ramasse plusieurs dizaines de kilos chaque saison. En 2011, le cours officiel était de 1.5 euro pour 1 yarsagumbu. Suivant la taille et la qualité du produit, il est peut être revendu jusqu’à 2800 euros le kilo.
Les Japonais (extrêmement friands) ont essayé de le cultiver en recréant les conditions himalayennes, mais n’ont jamais réussi.
Voici quelque image :