Cultures : Les 5 élements (djoungwa)
Posté : mar. 21 févr. 2012 20:32
Bonjour à toutes et à tous.
Une nouvelle page sur le forum de « L’Art du Tibet ». Ce topic peut venir s’accrocher directement derrière « Les signes astrologiques du calendrier tibétain », dans le mesure où nous allons aborder :
Les cinq djoungwa ou cinq élements.
Les cinq éléments chinois (appelés djoungwa en tibétain) ou cinq agents, sont des forces naturelles de transformations essentielles agissant en constante interaction sur l'univers des signes. Le terme « élément » doit être compris (ici) comme principe dynamique ou énergie. Mouvance et fluctuance, yin et yang (yum-yab en tibétain), ces forces-symboles sont en perpétuelle action et inter-action.
Le terme chinois Hing, qui les désigne, signifie marcher - agir. Elles suivent l'ordre conforme à la succession des saisons : Le bois engendre le feu, qui engendre la terre, qui engendre le métal, qui engendre l'eau, qui à son tour engendre le bois... Les éléments permettent de cerner par analogie les caractéristiques des éléments, mais n’on que peu de chose à voir avec les objets du même nom. Aucun des éléments n’est bon ou mauvais en soi. Cependant, en contact permanent les uns avec les autres, ils réagissent selon leurs affinités. Il existe donc des relations favorables, neutres ou destructives. Dans l'astrologie chinoise et tibétaine , les éléments reflètent donc notre comportement vis-à-vis de l'extérieur.
On distingue comme éléments symboliques :
Le Bois (Shing), le Feu (Mé), la Terre (Sa), le Métal (Tchak) et l’Eau (Tch’ou).
Attention, ces éléments ne doivent pas être confondus avec ceux de l’astrologie indienne (représentation entre autre des chörtens) et occidentale (Terre, Eau, Feu, Air, Espace), car en effet, ces derniers désignent en effet les principes composant les phénomènes matériels ou subtils.
Chaque élément est associé à une direction et à une saison. Cette répartition spatiale des éléments se réfère à la représentation de la grande « tortue cosmique », qui est la base de l’univers. On établit cette science grâce à la méthode de représentation du monde des apparences par une tortue d’émanation. Voilà pourquoi il est bien nécessaire d’en comprendre le sens.
Il faut savoir que les premières traces de la « tortue cosmique » remontent à 250 millions d’années et font donc de cet animal un symbole de longévité, on la retrouve omniprésente dans de nombreuses civilisations (voir document joint n°1).
En Extrême-Orient (Chine, Japon, Vietnam, Corée, Inde, Tibet…) comme en Amérique du Nord (du Mexique jusqu’en Alaska), la tortue est avant tout la représentation du support du monde. Dans la quasi-totalité des civilisations passée du monde (dont certaines même existent encore telle que les peuplades d’aborigène d’Australie, la Chine ou le Vietnam) la tortue a toujours été essentiellement un symbole de longévité et de sagesse. A l’origine est donc la tortue de l’existence (voir document joint n°2).
Elle doit être visualisée retournée sur le dos :
(1) Sa tête désigne le Sud et l’élément Feu, (2) Son flanc droit indique la direction Est et l’élément Bois. (3) Son flanc gauche montre l’Ouest et l’élément Métal. (4) Sa queue indique le Nord et l’élément Eau. (5) Enfin, ses quatre membres, dans les directions intermédiaires (Nord-Est, Nord-ouest, Sud-Est, Sud-Ouest), correspondent à l’élément Terre.
Elle à toujours été vénérée comme la base de tout les calculs de l’astrologie des éléments et c’est en cela (en son sens profond) que l’on établit toutes les sciences astrologiques qui comprennent les moyens de calculs et leur projets : Il est facile de constater qu’au cours de l’année, chacun des éléments prédominent dans une saison : au printemps culmine le Bois, en été le Feu, en automne le Métal et en hiver l’Eau. Mais à la fin de chaque saison, l’élément caractéristique perd de la force. C’est alors que prédomine l’élément Terre jusqu’alors masqué. Ainsi l’élément Terre ne manifeste sa force qu’aux intersaisons. Et comme chaque saison est liée à une direction cardinale, on attribue tout naturellement à l’élément Terre les directions intermédiaires.
Chaque éléments englobe un certain nombre de significations et de correspondance : qualité propre, activité, direction, saison, couleur, planète, organe, etc... Cet ensemble permet de cerner la nature de l’objet mais il ne faut pas oublier qu’aucun des éléments n’existent isolément.
Une nouvelle page sur le forum de « L’Art du Tibet ». Ce topic peut venir s’accrocher directement derrière « Les signes astrologiques du calendrier tibétain », dans le mesure où nous allons aborder :
Les cinq djoungwa ou cinq élements.
Les cinq éléments chinois (appelés djoungwa en tibétain) ou cinq agents, sont des forces naturelles de transformations essentielles agissant en constante interaction sur l'univers des signes. Le terme « élément » doit être compris (ici) comme principe dynamique ou énergie. Mouvance et fluctuance, yin et yang (yum-yab en tibétain), ces forces-symboles sont en perpétuelle action et inter-action.
Le terme chinois Hing, qui les désigne, signifie marcher - agir. Elles suivent l'ordre conforme à la succession des saisons : Le bois engendre le feu, qui engendre la terre, qui engendre le métal, qui engendre l'eau, qui à son tour engendre le bois... Les éléments permettent de cerner par analogie les caractéristiques des éléments, mais n’on que peu de chose à voir avec les objets du même nom. Aucun des éléments n’est bon ou mauvais en soi. Cependant, en contact permanent les uns avec les autres, ils réagissent selon leurs affinités. Il existe donc des relations favorables, neutres ou destructives. Dans l'astrologie chinoise et tibétaine , les éléments reflètent donc notre comportement vis-à-vis de l'extérieur.
On distingue comme éléments symboliques :
Le Bois (Shing), le Feu (Mé), la Terre (Sa), le Métal (Tchak) et l’Eau (Tch’ou).
Attention, ces éléments ne doivent pas être confondus avec ceux de l’astrologie indienne (représentation entre autre des chörtens) et occidentale (Terre, Eau, Feu, Air, Espace), car en effet, ces derniers désignent en effet les principes composant les phénomènes matériels ou subtils.
Chaque élément est associé à une direction et à une saison. Cette répartition spatiale des éléments se réfère à la représentation de la grande « tortue cosmique », qui est la base de l’univers. On établit cette science grâce à la méthode de représentation du monde des apparences par une tortue d’émanation. Voilà pourquoi il est bien nécessaire d’en comprendre le sens.
Il faut savoir que les premières traces de la « tortue cosmique » remontent à 250 millions d’années et font donc de cet animal un symbole de longévité, on la retrouve omniprésente dans de nombreuses civilisations (voir document joint n°1).
En Extrême-Orient (Chine, Japon, Vietnam, Corée, Inde, Tibet…) comme en Amérique du Nord (du Mexique jusqu’en Alaska), la tortue est avant tout la représentation du support du monde. Dans la quasi-totalité des civilisations passée du monde (dont certaines même existent encore telle que les peuplades d’aborigène d’Australie, la Chine ou le Vietnam) la tortue a toujours été essentiellement un symbole de longévité et de sagesse. A l’origine est donc la tortue de l’existence (voir document joint n°2).
Elle doit être visualisée retournée sur le dos :
(1) Sa tête désigne le Sud et l’élément Feu, (2) Son flanc droit indique la direction Est et l’élément Bois. (3) Son flanc gauche montre l’Ouest et l’élément Métal. (4) Sa queue indique le Nord et l’élément Eau. (5) Enfin, ses quatre membres, dans les directions intermédiaires (Nord-Est, Nord-ouest, Sud-Est, Sud-Ouest), correspondent à l’élément Terre.
Elle à toujours été vénérée comme la base de tout les calculs de l’astrologie des éléments et c’est en cela (en son sens profond) que l’on établit toutes les sciences astrologiques qui comprennent les moyens de calculs et leur projets : Il est facile de constater qu’au cours de l’année, chacun des éléments prédominent dans une saison : au printemps culmine le Bois, en été le Feu, en automne le Métal et en hiver l’Eau. Mais à la fin de chaque saison, l’élément caractéristique perd de la force. C’est alors que prédomine l’élément Terre jusqu’alors masqué. Ainsi l’élément Terre ne manifeste sa force qu’aux intersaisons. Et comme chaque saison est liée à une direction cardinale, on attribue tout naturellement à l’élément Terre les directions intermédiaires.
Chaque éléments englobe un certain nombre de significations et de correspondance : qualité propre, activité, direction, saison, couleur, planète, organe, etc... Cet ensemble permet de cerner la nature de l’objet mais il ne faut pas oublier qu’aucun des éléments n’existent isolément.