Projet de voyage au Zanskar
Posté : ven. 26 oct. 2012 23:39
Projet de voyage au Zanskar
Bonjour à toutes et à tous.
L’idée de faire un voyage au Zanskar à été très vaguement abordée avec Namkaï dans le topic de présentation de cette vallée : http://www.montibet.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=757
Particulièrement motivé par ce type de projet (sur le long terme), je propose à toutes celle et ceux caressant cette idée d’échanger et de mettre en commun dans ce topic nos différentes expériences, connaissance, notes, remarques, trouvailles ou idées…
Ne serait-ce pas formidable qu’une idée de trekking naisse par quelques lignes sur notre forum pour se matérialiser et finir bâton de marche à la main dans l’une des vallées les plus isolées du monde himalayen ?
Il me semble utile de préciser que ce genre de voyage est à classer dans la catégorie des périples hors du commun, de ceux que l'on peut classer dans les grands voyages. Il s'adresse à des hommes et à des femmes suffisamment motivés, à la recherche du simple, du vrai, du beau et de l'émotion. La fatigue et l'inconfort (et le froid selon la saison) sont les principaux défis qui mènent alors à la rencontre de la nature la plus dure, la plus sauvage et la plus belle, à la rencontre de l'âme profonde d'une culture et d’un peuple fascinant.
Je ne suis évidemment pas un spécialiste de ce genre d’organisation, toutefois, par le passé, j’ai humblement déjà pu faire l’expérience de marche (de plusieurs jours) lorsque j’était militaire et il m’est déjà arrivé de voyager aux portes de l’Orient. Afin de vous donner un petit aperçu des formalités et des informations principales sur ce genre d’expédition, voici les première notes et réflexions que j’ai élaboré depuis quelques jours.
Indispensable pour pouvoir partir en Orient :
Un passeport valable au moins encore 6 mois après la date de notre retour.
Un visa pour l’Inde que l’on peut demander sur http://www.vfs-in-fr.com/
(un délai de marge de 3 à 4 semaines est à prévoir).
Une assurance. Nous devons (quasi-impérativement) avoir souscrit une assurance qui nous prenne en charge pour d’éventuelles frais de secours et de rapatriement (pour un montant d’au moins 30 000 €). Bien évidemment nous emporterons sur place avec nous ces coordonnées (n° de téléphone pour joindre notre assurance en urgence et n° de notre dossier).
Un billet d’avion (hum… relativement indispensable) : à nous de fixer à l’avance nos dates d’aller-retour, de le réserver et de le régler en ligne. En passant par les réservations sur internet, on a le considérable avantage et le temps de pouvoir comparer les prix et en règle général, plus nous le prenons tôt (6 mois avant par exemple), plus nous risquons de trouver des prix attractifs. Cela étant, un ami m’a toutefois donné les coordonnées d’une agence d’Annecy qui propose souvent des voyages en Himalaya à des tarifs très intéressants (semble t’il) :
Novel Voyages, 17, Place des Annapurnas, 74000 ANNECY. Tél : 04-50-23-04-32.
Des bagages bien sûr ! On s’en doute un minimum, mais sans pour autant préparer un sac d’équipement pour un stage d’aguerrissement, le contenu est évidemment à adapter pour l’activité d’un trek (et selon la saison). J’y reviendrai plus en détail.
A prendre en considération une fois sur place :
Le mal des montagnes ! En effet, de la même façon que lorsque l’on monte (par le téléphérique) au piton rocheux de l’aiguille du midi (du Mont-Blanc), on se retrouve en quelque minutes à 3800 mètres et on peut se trouver victime de ce symptôme. Leh se trouve à 3400 mètres, ce qui explique que le problème du mal des montagnes peut menacer toute personne brutalement transportée à cette altitude.
La meilleure prévention connue est de boire beaucoup de liquide (pas d’alcool évidemment…) et de prévoir un ou deux jours de repos et d’acclimatation avant de partir en trek. C’est un période normale d’adaptation de l’organisme pendant laquelle il faudra apprendre à se baisser prudemment et ne rien porter de trop lourd. Si malgré ce genre de premières précautions, des maux de tête ou des nausées surviennent, la solution médicale nécessaire est un traitement d’un comprimé de Diamox par tranche de 24h (deux exceptionnellement). Il est à noter que le manque de sommeil est aussi un signe à prendre en compte et à ne pas négliger. Si ces signes surviennent en trek et persistent malgré le traitement, il est plus prudent de descendre en « azimut brutal » pour perdre de l’altitude.
A ne surtout pas négliger :
La difficulté ! La chaine de l’Himalaya fait partie de la hautes-montagnes, c’est pourquoi, ce genre de treks s’adresse à des marcheurs et marcheuses déjà entraînés et que quatre à sept heures de marche par jour n’effraient pas. Il est donc particulièrement nécessaire (voir même impératif) d’être en bonne forme physique et mentale. Comme le dit la citation latine : « mens sana in corpore sano » (une âme saine dans un corps sain).
L’effort fourni par l’organisme, la haute altitude des lieux, la possible angoisse de l’isolement rencontré, ainsi que l’inévitable changement des habitudes alimentaires mettront obligatoirement le corps physique et l’esprit à rude épreuve. Les nuits (d’habitude censées être réparatrices) peuvent tout aussi être difficiles, tant que l’acclimatation à l’altitude ne sera pas réalisée. Je me rappelle que lorsque j’étais militaire, l’unique règle simple à se souvenir était que plus une marche « physique » est longue, plus l’effort « mental » demandé en sera soutenu.
Bonjour à toutes et à tous.
L’idée de faire un voyage au Zanskar à été très vaguement abordée avec Namkaï dans le topic de présentation de cette vallée : http://www.montibet.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=757
Particulièrement motivé par ce type de projet (sur le long terme), je propose à toutes celle et ceux caressant cette idée d’échanger et de mettre en commun dans ce topic nos différentes expériences, connaissance, notes, remarques, trouvailles ou idées…
Ne serait-ce pas formidable qu’une idée de trekking naisse par quelques lignes sur notre forum pour se matérialiser et finir bâton de marche à la main dans l’une des vallées les plus isolées du monde himalayen ?
Il me semble utile de préciser que ce genre de voyage est à classer dans la catégorie des périples hors du commun, de ceux que l'on peut classer dans les grands voyages. Il s'adresse à des hommes et à des femmes suffisamment motivés, à la recherche du simple, du vrai, du beau et de l'émotion. La fatigue et l'inconfort (et le froid selon la saison) sont les principaux défis qui mènent alors à la rencontre de la nature la plus dure, la plus sauvage et la plus belle, à la rencontre de l'âme profonde d'une culture et d’un peuple fascinant.
Je ne suis évidemment pas un spécialiste de ce genre d’organisation, toutefois, par le passé, j’ai humblement déjà pu faire l’expérience de marche (de plusieurs jours) lorsque j’était militaire et il m’est déjà arrivé de voyager aux portes de l’Orient. Afin de vous donner un petit aperçu des formalités et des informations principales sur ce genre d’expédition, voici les première notes et réflexions que j’ai élaboré depuis quelques jours.
Indispensable pour pouvoir partir en Orient :
Un passeport valable au moins encore 6 mois après la date de notre retour.
Un visa pour l’Inde que l’on peut demander sur http://www.vfs-in-fr.com/
(un délai de marge de 3 à 4 semaines est à prévoir).
Une assurance. Nous devons (quasi-impérativement) avoir souscrit une assurance qui nous prenne en charge pour d’éventuelles frais de secours et de rapatriement (pour un montant d’au moins 30 000 €). Bien évidemment nous emporterons sur place avec nous ces coordonnées (n° de téléphone pour joindre notre assurance en urgence et n° de notre dossier).
Un billet d’avion (hum… relativement indispensable) : à nous de fixer à l’avance nos dates d’aller-retour, de le réserver et de le régler en ligne. En passant par les réservations sur internet, on a le considérable avantage et le temps de pouvoir comparer les prix et en règle général, plus nous le prenons tôt (6 mois avant par exemple), plus nous risquons de trouver des prix attractifs. Cela étant, un ami m’a toutefois donné les coordonnées d’une agence d’Annecy qui propose souvent des voyages en Himalaya à des tarifs très intéressants (semble t’il) :
Novel Voyages, 17, Place des Annapurnas, 74000 ANNECY. Tél : 04-50-23-04-32.
Des bagages bien sûr ! On s’en doute un minimum, mais sans pour autant préparer un sac d’équipement pour un stage d’aguerrissement, le contenu est évidemment à adapter pour l’activité d’un trek (et selon la saison). J’y reviendrai plus en détail.
A prendre en considération une fois sur place :
Le mal des montagnes ! En effet, de la même façon que lorsque l’on monte (par le téléphérique) au piton rocheux de l’aiguille du midi (du Mont-Blanc), on se retrouve en quelque minutes à 3800 mètres et on peut se trouver victime de ce symptôme. Leh se trouve à 3400 mètres, ce qui explique que le problème du mal des montagnes peut menacer toute personne brutalement transportée à cette altitude.
La meilleure prévention connue est de boire beaucoup de liquide (pas d’alcool évidemment…) et de prévoir un ou deux jours de repos et d’acclimatation avant de partir en trek. C’est un période normale d’adaptation de l’organisme pendant laquelle il faudra apprendre à se baisser prudemment et ne rien porter de trop lourd. Si malgré ce genre de premières précautions, des maux de tête ou des nausées surviennent, la solution médicale nécessaire est un traitement d’un comprimé de Diamox par tranche de 24h (deux exceptionnellement). Il est à noter que le manque de sommeil est aussi un signe à prendre en compte et à ne pas négliger. Si ces signes surviennent en trek et persistent malgré le traitement, il est plus prudent de descendre en « azimut brutal » pour perdre de l’altitude.
A ne surtout pas négliger :
La difficulté ! La chaine de l’Himalaya fait partie de la hautes-montagnes, c’est pourquoi, ce genre de treks s’adresse à des marcheurs et marcheuses déjà entraînés et que quatre à sept heures de marche par jour n’effraient pas. Il est donc particulièrement nécessaire (voir même impératif) d’être en bonne forme physique et mentale. Comme le dit la citation latine : « mens sana in corpore sano » (une âme saine dans un corps sain).
L’effort fourni par l’organisme, la haute altitude des lieux, la possible angoisse de l’isolement rencontré, ainsi que l’inévitable changement des habitudes alimentaires mettront obligatoirement le corps physique et l’esprit à rude épreuve. Les nuits (d’habitude censées être réparatrices) peuvent tout aussi être difficiles, tant que l’acclimatation à l’altitude ne sera pas réalisée. Je me rappelle que lorsque j’étais militaire, l’unique règle simple à se souvenir était que plus une marche « physique » est longue, plus l’effort « mental » demandé en sera soutenu.